Les créations d’activités de services s’en sortent mieux que les activités plus “traditionnelles”, comme le commerce, les HCR et la construction.
En revanche, le nombre de créations a progressé de 26% au regard de la période octobre 2018-septembre 2019, et de façon inégale selon les activités.
♦ Les créations de septembre 2022 ont progressé de 11% au regard de septembre 2021, notamment en microentreprises (+13%), un peu plus que pour les sociétés (+11%) ; les entreprises individuelles non autoentrepreneurs n’ont progressé que de 4%.
Comparée à septembre 2018, la progression a été de 54% (72% pour les microentreprises, 54% pour les sociétés et -3% pour les autres entreprises individuelles).
et par activités :
♦ Par contre la progression de l’ensemble des créations des 12 derniers mois est nulle ; elle est un peu plus favorable pour les sociétés (+5,3%), stable pour les microentreprises (-0,8%) et défavorable pour les autres entreprises individuelles (-11%).
Si l’on compare les 12 derniers mois (octobre 2021-septembre 2022) à la période octobre 2018-septembre 2019, les microentrepreneurs ont connu une hausse de 36%, les sociétés de 32% et les autres entreprises individuelles une baisse de 16%;
♦ La comparaison par activité fait état de grandes différences.
-En ce qui concerne les microentreprises, 4 activités connaissent une forte progression au cours des 12 derniers mois comparés aux 12 mois antérieurs, alors que la moyenne est de -0,8% : les services aux particuliers (+25%), les services aux entreprises (+20,6%), l’informatique, communication (+17,4%), et la santé, éducation (+10,4%), alors que la plupart des autres activités sont en baisse, notamment les transports (-41%), les HCR (-40%), le commerce (-14,8%). Il est à noter que ces activités ont connu des évolutions le plus souvent largement positives si on compare leur flux à la période octobre 2018-septembre 2019 (moyenne de +35,8%).
-En ce qui concerne les créations classiques (sociétés + entreprises individuelles non microentrepreneurs), le flux des 12 derniers mois, comparé aux 12 mois antérieurs affiche la stabilité ; à noter la forte progression de l’industrie (+31,6%), difficile à expliquer compte tenu de la grande variété des activités (notamment non “industrielles”), les services aux particuliers (+14,7%) et aux entreprises (+6,6%), les activités financières (+11,4%) et immobilières (+7,7%) et une reprise des HCR post crise (+7,2%).
Noter que comparé à octobre 2018-septembre 2019, le flux des 12 derniers mois demeure bien plus modeste globalement que celui des microentreprises (+13% vs +35,8).
En définitive, les hausses les plus conséquentes des 12 derniers mois, comparées soit aux 12 mois qui précédent, soit à la période avant-crise, sont localisées dans les services, alors que les activités des secteurs “traditionnels” (commerce, et HCR) connaissent des régressions ou une stabilité (la construction), y compris dans les transports.
♦ L’observation des évolutions entre les différentes périodes de 12 mois entre 2022 et 2018 montre pour les microentreprises, une faible progression entre 2018-2019 et 2019-2020 (+10%), puis une évolution plus marquée la période suivante, et la stabilité ensuite avec des écarts signifiants notamment pour l’activité transport (en forte croissance pendant la crise sanitaire), voire les HCR.
♦ Cette évolution est plus concentrée en ce qui concerne les entreprises classiques dans les services aux entreprises et les activités financiéres et immobilières (des derniéres étant peu inscrites en microentreprise du fait de leur réglementation) ; là encore, les activités plus “traditionnelles” sont plutôt en déclin.