Une action RSE des professions de la propreté pour notamment investir dans la formation de leurs salariés (face à l’illettrisme).
Selon la Fédération des Entreprises de Propreté (FEP), depuis 2008, la FEP s’est engagée dans une démarche sectorielle RSE. Plus de 2.000 des 13.000 entreprises de propreté (550 000 salariés) se sont saisies de la dynamique collective pour mettre en œuvre tout ou partie des 51 actions identifiées pour progresser dans les domaines environnementaux, sociaux et sociétaux.
La Fédération a travaillé avec ses fournisseurs pour inventer et/ou faire adopter de nouveaux produits. De la réduction des produits chimiques à l’usage de Cybots, qui associent la technologie à l’action des salariés pour en faciliter le travail, les avancées sont notables. Un exemple pour une PME d’Ile–de–France : la réduction significative de chiffons grâce à la microfibre, permettant de passer de 1 tonne à 150 kilos par mois.
Les entreprises se sont imposées conventionnellement une contribution obligatoire de 0,15% de la masse salariale pour investir dans la formation des jeunes, les démarches RSE, la lutte contre l’illettrisme et la R&D sectorielle. A titre d’exemple, cela a permis de former 380 000 salariés en 5 ans, alors que ces travailleurs sont dits de “seconde ligne”.
Autre symbole fort : 95% des dirigeants d’entreprise des 13 000 TPE et PME du secteur proviennent du terrain, un véritable « escalier social »
Mais les efforts risquent d’être compromis :
L’achat public représente 25% des 16Md€ de chiffres d’affaire du secteur ; il a connu une baisse de 10% du coût de ses prestations unilatéralement décidée sous prétexte de formule de calcul de révision des coûts, alors que sa marge de 3% net, compromettant ces démarche de RSE.
Pour en savoir plus : Le Rameau N°49, https://www.lerameau.fr/wp-content/uploads/2021/04/Bulletin-ISC-LR-avril-2021-BAD.pdf