Une situation favorable en août, inconnue entre 2013 et 2015, que l’on retrouve entre 2009 et 2012
Cette évolution favorable est bien plus modeste si l’on observe les 12 derniers mois (+3,5%) et +2,5% au regard de la moyenne des 3 dernières années; cette évolution est nettement plus favorable aux non autoentrepreneurs (+13,8% au regard des 12 mois précédents et +26,9% au regard des 3 années antérieures) et défavorable aux autoentrepreneurs (respectivement -9,4% et -22,5%). Ces données sont toutefois soumises à interrogation quand on observe l’écart de chiffrement entre l’Insee et l’Acoss (les Urssaf en charge d’immatriculer les autoentrepreneurs et de collecter leurs charges sociales); en 2015, l’Acoss chiffrait le nombre d’immatriculations à 305 000 (intégrant celles de l’agriculture, ce que ne prend pas en compte l’Insee dans les données examinées ici) contre 223 469 pour l’Insee; en 2014, 330 000 contre 244 853; en 2013, 318 849 contre 280 805, un chiffre bien plus proche. Les décalages en termes d’activité proviennent surtout des activités immatriculées au répertoire des métiers ou au registre du commerce, nettement moins des activités libérales (services aux entreprises, informatique et communication, finances et assurances notamment). Quelle explication donner? Si l’on s’en tient malgré tout aux données Insee, les constats sont les mêmes que ceux des notes précédentes, pour la plupart des activités (la construction et les finances /assurances ont rejoint ce groupe) une progression pour les non autoentrepreneurs et une régression des autoentrepreneurs : Seules, la santé et l’éducation progressent dans les 2 types de création :36 401 créations d’entreprises en août 2016, 15% de plus qu’en moyenne 2013-2015
Analyse André Letowski à partir des données Insee, septembre 2016