Les Entreprises de Taille Intermédiaire (selon un décret de décembre 2008) occupent entre 250 et 5 000 personnes et ont un chiffre d’affaires inférieur à 1,5 Md €. L’enquête a été réalisée en mars auprès de 479 répondants dont le questionnaire a été validé. Dans l’échantillon de l’étude, 29% ont moins de 250 salariés, 60% de 250 à 999 salariés et 11% de 1 000 à 5 000 salariés ; 36% appartiennent au secteur du commerce /transport/hébergement, 35% à celui de l’industrie/construction et 29% à celui des services. 1/3 sont localisées en Ile-de-France.
56% envisagent une hausse de leur chiffre d’affaires et 7% une baisse : l’effectif a peu d’incidence ; par contre le fait d’être innovant, ou/et exportateur est signifiant. Dans l’échantillon, 58% des entreprises sont innovantes ; leurs prévisions de hausse sont quasiment deux fois plus importantes que les non innovantes. Par ailleurs, 54% réalisent à l’export moins de 5% de leur chiffre d’affaires ; 19% de 5 à 25% et 27% plus de 25% ; leur prévision de hausse sont là encore quasiment deux fois plus importante pour celles qui réalisent au moins 5% de leurs ventes à l’export.
D’ici fin 2011, 37% envisagent d’accroitre leur effectif et 9% le diminuer, notamment les entreprises les plus importantes en taille, qui plus es, dont une part des effectifs est à l’étranger ; les 2/3 ont tout leur effectif salarié en France, 7% au moins 95%, 12% de 75 à 95% de leur effectif et 15% moins des ¾.
Une hausse de 43% des investissements matériels et immatériels (et des intentions favorables de les développer), et une diminution pour 18% ; cette hausse est plus marquante pour le commerce et les services, les innovantes et les plus internationalisées.
¼ ont crée une filiale en 2010, et 28% l’envisage en 2011, notamment les plus grandes et les plus internationalisées ; 37% des ETI sont implantées à l’étranger (71% pour celles qui réalisent au moins 25% de leurs ventes à l’export), avec en moyenne 2,2 filiales. 72% sont implantées dans l’Union Européennes, 31% en Amérique du nord, 30% en Asie.
31% en 201 ont pris des participations dans d’autres entreprises et 40% l’envisagent en 2011.
56% ont autofinancé leurs investissements, La trésorerie est aisée pour 22%, et normale pour 59% ; les trésoreries les plus aisées sont le fait des innovantes et des plus internationalisées. 4% disent avoir eu des difficultés majeures d’accès au crédit et 25% quelques difficultés d’accès.
37% jugent contraignantes les garanties exigées par les banques pour l’obtention de concours de trésorerie ; nettement moins pour le coût d’assurance (15%) ou le taux de crédit (21%).