« Le concept d’entreprise étendue qui permet de travailler avec un écosystème d’acteurs (autoentrepreneurs, indépendants, « portés…) est confortable ; il permet de s’exonérer des risques et des couts d’un contrat de travail et permet plus de flexibilité… pour le prix d’un cadre, un entreprise peut s’offrir plusieurs compétences…mais le modèle taylorien n’a jamais aussi vivace ; la production ininterrompue d’indicateurs bureaucratisent l’entreprise au point de faire fuir les talents, qui, en sortant de l’entreprise, tentent de capturer la valeur ajoutée que se réservaient les organisations…L’entreprise doit perdre la tentation de contrôler au profit de l’analyse du résultat attendu.. Entre un salarié autonome et un indépendant dépendant, les différences s’estompent. »
Pour illustrer, 2 citations :
« L’âge d’or des grandes entreprises est fini. Désormais ce ne sont plus elles qui éclatent leurs chaines de valeur avec profit, mais des start-up numériques venues de nulle part qui dévorent leurs marges. Un sacré défi. »
« Ce tonnerre qui gronde sur les grandes entreprises » Jean Marc Vittori Les Echos du 21 septembre
« Les dirigeants des grands groupes ont longtemps ignoré les jeunes pousses qu’ils piétinaient sans s’en rendre compte. Ils sont nombreux à avoir changé, conscients désormais que la puissance du numérique peut casser les plus belles forteresses en quelques clic….Elles achètent des start-up en espérant récupérer leurs savoirs et leurs intuitions…Elles travaillent avec des listes de procédure et d’indicateurs capables de tuer dans l’œuf n’importe quelle innovation un peu radicale… engoncées dans leur silos elles ne savent plus attirer et retenir la matière première de leur avenir : les jeunes talents. »
« La France reste marquée par une culture de la rente qui remonte à l’ancien régime », Augustin de Romanet, les Echos du 21 septembre