Méthodologie : échantillon de 1000 cadres supérieurs dont 212 dirigeants d’entreprise PME-ETI, représentatif selon la méthode des quotas (sexe, âge, profession, statut, diplôme, ancienneté, secteur d’activité, taille d’entreprise, région selon données INSEE). interrogé en ligne du 21 au 29 décembre 2016 sous système CAWI. Les résultats doivent tenir compte des marges d’erreurs statistiques d’environ 2,3 points pour un échantillon de 1000 répondants et 3,5 points pour 400 répondants.
21 think tanks y sont étudiés et comparés avec un indicateur de réputation, composé de plusieurs éléments : notoriété, bonne connaissance, bonne image, notoriété des personnalités, attribution des personnalités (connaisseurs de la personnalité)
Le niveau de confiance envers les acteurs “publics” pour les répondants citent en 1er lieu les TPE et les PME (72%), les ONG et les associations (60%), les mairies (57%), aux cotés des think tanks (57%), avant les ETI (51%), les collectivités territoriales (41%), les organismes internationaux (38%), l’Etat (37%), les organismes d’accompagnement (37%), les grandes entreprises (33%), les média (28%), les syndicats de salariés (24%), les syndicats patronaux (21%) et les politiques (12%).
84% des répondants connaissent les think tanks, 39% en sont de bons connaisseurs.
Les média sont de bons diffuseurs : les répondants ont entendu parler des think tanks dans la presse (44%), à la TV (39%), sur internet (33%), à la radio (30%), dans les réseaux sociaux (17%), davantage que par les relations professionnelles (21%), ou personnelles (14%), ou encore que par la recherche personnelle telle la lecture de rapport de think tanks (16%), la recherche via un moteur de recherche (11%), les sites de think tanks (11%), la participation à des conférences (9%).
Le classement des think tanks est proposé en 2 temps, le 1er en indicateur global, le second en classement selon les 5 éléments qui composent l’indicateur principal, en en classant que les 3 premiers; la fondation Nicolas Hulot est de loin celle qui arrive en 1ére position :
Ils sont de fait perçus comme proposant une réflexion à long terme (62%); ils sont perçus comme des acteurs importants dans une société en mutation (60%), qui donnent envie de s’impliquer (58%), bien plus que des éclaireurs de l’éthique (41%) ou des analystes des modes de gouvernance et de financement (30%); et ce parce que la situation actuelle impose de trouver de nouvelles idées (81%), parce qu’il est urgent de réinventer notre société (76%) et d’être davantage ouverts à la participation des citoyens. En, conséquence ils devraient davantage être sollicités par les pouvoirs publics (65%), les média (59%) et les entreprises (57%).
Pour les répondants, certains thèmes devraient davantage être exploités, tels la formation/la culture (84%), la santé (80%), l’économie (emploi, compétitivité, fiscalité, retraites…79%), l’énergie/l’environnement/le développement durable (78%), les dépenses publiques (72%), les questions sociétales (72%), la sécurité/la défense (70%), l’innovation/le numérique (66%), l’international et l’UE (65 et 62%).
Suivent dans l’étude les thèmes traités par les fondations, les plus appréciés : la fabrique de l’industrie est citée pour 4 thèmes, la fabrique écologique pour 2 thèmes, tout comme la fabrique Spinoza et l’Institut Montaigne, les autres n’étant cités qu’une fois.
Les répondants jugent les think tanks en proximité correcte avec les acteurs politique et institutionnels (entre 31 et 44%, notamment 44% en ce qui concerne les ONG et organismes internationaux, 37% les pouvoirs publics et 34% les entreprises, mais pas assez proches des politiques et des syndicats 31%); par contre 16 à 36% les jugent trop proches (notamment 36% trop proches des partis et personnalités politiques).