Face à des consommateurs de mieux en mieux informés, notamment du fait d’internet, les dirigeants de petite entreprise ont opté pour une diversification plus grande de leur produit et un effort de communication


L’observatoire de la petite entreprise, FCGA/banques populaires, N°53, juillet 2014

 Les indices d’activité sont calculés chaque trimestre, à partir des chiffres d’affaires d’un échantillon de 15 000 petites entreprises de l’artisanat, du commerce et des services, membres de centres de gestion agrées

 

Un point sur la conjoncture de premier trimestre de l’année et sur les 12 derniers mois :

En %

Bâtiment

Alimentation

Services

Commerces

Equipement de la maison

et de la personne

Au cours des 12 derniers mois

+2,5

+0,8

-0,6

-0,8

-2,7

1er Trimestre 2014/trimestre 2013

-1,3

-1,8

-0,3

-1,1

-3,1

 Les indicateurs commerciaux :

Constat est fait de la stabilité des carnets de commandes et du nombre de devis collectés, mais avec une baisse du panier moyen ; l’amoindrissement des dépenses des consommateurs se conjugue à un espacement des visites dans les points de vente.

 Le comportement de la clientèle : de mieux en mieux informés, les consommateurs développent des stratégies d’achat élaborées, comparables à celles des acheteurs professionnels dans les entreprises ; Internet a beaucoup contribué à ce renforcement avec les sites d’information, les comparateurs et les forums de consommateurs ; le niveau d’exigence de la clientèle est en hausse pour 57% des commerçants et artisans interrogés ; néanmoins, la plupart d’entre eux (56%) bénéficie d’une stabilité dans la fidélité de leurs clients.

 Les concurrents : dans l’artisanat, celle-ci est d’abord endogène, près d’un tiers des professionnels interrogés citant d’abord “les autres artisans” ; on constate la même tendance dans le commerce, mais plus modeste (27%) ; mais la concurrence vient aussi des entreprises de taille plus importante (34,5%) et les grandes surfaces (30,1%), puis les autres circuits de distribution (25,1%), Internet (24,1 %), et les magasins d’usine (23,1%).

 

Quelles actions marketing faut-il engager en priorité pour relancer les ventes ?

Deux grandes tendances à retenir : la diversification de l’offre (à travers la création de prestations nouvelles ou complémentaires) et le lancement d’opérations de fidélisation et de communication (un peu moins de 25 %) s’y attellent avant une action sur les prix de vente (20%) ou la modification de la gamme des produits (18%).