Noter que l’artisanat en Moselle est calé sur le système allemand, et donc ne connait pas de limite de taille d’entreprise.
27% jugent leur situation actuelle bonne ou excellente, 54% moyenne et 19% mauvaise ou très mauvaise. Les 2/3 travaillent principalement avec des particuliers, 28% avec des entreprises et 6% dans la cadre de marchés publics.
41% envisagent le développement de leur entreprise via des démarches commerciales (45%), l’amélioration de la production (investissement, modernisation, formation….32%), la création d’une nouvelle activité (25%) ou une reprise (6,5%), le développement des ressources humaines (19%), le recours aux TIC (16%), le développement durable (8%), les certifications (6,5%), l’export (4%).
42% des entreprises n’ont pas de salarié, 48% de 1 à 9, 10% davantage ; 26% emploient leur conjoint, surtout dans les plus petites entreprises. La moyenne en personne occupée est de 4,04 personnes par entreprise dont 2,85 en personnel opérationnel, 0,61 en personnel administratif et commercial, 0,31 en personnel d’encadrement et 0,27 en dirigeant ; 5,6% des entreprises artisanales emploient du personnel handicapé.
La moitié des salariés ont entre 25 et 44 ans. 83% sont en CDI et 7% en alternance.
Au cours des 5 dernières années, 24% ont embauché, et 54% ont connu la stabilité. 23% ont recruté en 2011, en moyenne 1,96 salarié. 55% disent rencontrer des difficultés pour embaucher, particulièrement en ce qui concerne les motivations et l’inadéquation des compétences aux besoins des entreprises.
Si la moitié admet des besoins de formation pour leur personnel (majoritairement dans le domaine technique, peu dans l’informatique, la gestion…), la majorité se heurte au remplacement du salarié alors qu’il est en formation.
40% des dirigeants envisagent de suivre une formation l’année à venir (36% en technique, 23% en gestion ou commerce, 13% en normes, sécurité, développement durable).
12% des artisans devraient partir en retraite dans moins de 5 ans et 15% dans 5 à 10 ans.
Un sur deux a eu recours à un financement bancaire ; parmi ces derniers, les 2/3 environ ont jugé facile l’accès à ce financement.
4 indicateurs de suivi sont particulièrement utilisés (en priorité déclinante) : la trésorerie, le chiffre d’affaires, la marge ou la rentabilité, les créances client.