Méthodologie : étude du Galion Project que dévoilent « Les Echos ».
Ce mouvement permet de réduire l’écart avec les niveaux pratiqués dans les grands groupes, mais masque aussi un gouffre qui s’accroît entre les femmes et les hommes.
Début 2022, alors que la French Tech a franchi la barre des 10Md€ levés et compte désormais 23 licornes, le salaire fixe médian pour un fondateur PDG s’élève à 120.000€ annuels. 75% des dirigeants touchent plus de 85.000€ ; 25% se situent dans la tranche supérieure à 153.000€.
La dispersion du niveau salarial s’accroît fortement au fur et à mesure des levées de fonds, allant jusqu’à 280.000€ annuels pour 25% des entrepreneurs qui ont levé plus de 100M€, contre 70.000€ pour les 3/4 des PDG qui ont levé moins de 5M€.
Pour ceux qui ont passé la barre des 100M€ levés, 25% ont vu leur rémunération annuelle atteindre jusqu’à 400.000€.
Le salaire moyen peut tripler si le PDG dirige moins de 20 personnes ou plus de 100 par exemple.
Autres facteurs déterminants, l’âge et la situation familiale : un entrepreneur de plus de 45 ans peut toucher 2 fois plus qu’un autre de moins de 35 ans, et lorsque celui-ci compte plus de trois enfants, le salaire médian passe de 120.000 à 150.000€.
Mais la disparité de salaire entre les femmes et les hommes s’est à nouveau agrandie. La médiane est aujourd’hui de 90.000€ pour les fondatrices, soit 30.000€ de moins que pour les fondateurs (un écart de 33% alors qu’il était de 28% il y a 2 ans).