“Plus cher le lait, c’est qui le patron, se vend toujours plus”, Les Echos du 9 septembre 2024
En 10 ans, bien que le produit soit plus cher (1,27€ le litre contre 1,05 à 1,20), la vente est passée de 10 millions de litres à 75 millions (sur toutefois 2Md de litres vendus). La vente se fait par une seule entreprise qui représente 20% du lait qu’elle met sur le marché. Dans le même temps et globalement, les ventes de briques de lait entre 2019 et 2023 ont chuté de 8,5% en volume.
L’idée au départ était d’impliquer le consommateur ; pour ce faire un questionnaire très détaillé avait abouti à un cahier des charges exigeant. Les prix se discutent à 3 : l’éleveur (ils sont 650), le consommateur et le distributeur. Les contrôles sont permanents pour maintenir la confiance.
Ce système s’est élargi aux œufs et le jus de pomme, mais il a échoué pour le beaujolais.
“Les PME de l’intérim tentent d’amortir le choc de la conjoncture”, Les Echos du 17 octobre 2024
L’Intérim est en recul de 6,7% depuis le début de l’année, selon l’organisation professionnelle Prism’emploi (600 adhérents et 90% du secteur), particulièrement dans l’industrie et le BTP et par ailleurs dans le nord, centre et ouest de la France.
Alors qu’en 20 ans le secteur a enregistré une progression de 25%, notamment au profit de PME régionales, qui ont récupéré maints contrats au détriment des grands groupes du secteur. C’est cette proximité, l’adaptation fine au client (petits contrats) et leur flexibilité qui ont permis ce développement et contribuent encore à la réussite actuelle d’un certain nombre.
“La filière vélo tente de changer de braquet dans la réparation”, Les Echos du 24 octobre 2024
Le parc vélo est estimé à 30 millions en état de marche. Le marché des pièces détachées et accessoires est estimé à 1,2Md€ (en progression de 38% depuis 2019 et de +2% en 2024). L’Union Sport et Cycle fait état de 5,2 millions de réparation en 2023 pour un panier moyen de 47€. 2 500 magasins participent au bonus réparation.
Le goulot d’étranglement est la main d’œuvre, alors que le produit devient de plus en plus sophistiqué ; les formations actuelles semblent insuffisantes et le temps d’expérience en hausse (2 ans semblent nécessaire).