Les cédants de PME et ETI ont d’abord le souci de la pérennité de leur entreprise, souhaitant avant tout transmettre à une personne au fait des rouages de l’entreprise


« Transmission et pérennité de l'entreprise », enquête Fidal, non daté

Méthodologie : 115 dirigeants d’entreprise de plus de 50 ans ont répondu au questionnaire ; ce sont 84% de PME 35% de moins de 20 salariés, 26% de 20 à 50 salariés et 23% de 50 à 250 salariés) et 16% d’ETI ; 1/3 appartiennent à l’industrie, 23% au commerce, 19% à la construction et l’immobilier, 16% au services aux entreprises.

 

Leur objectif est avant tout d’assurer l’avenir de leur entreprise (51%) ou d’en garantir la pérennité (32%) ; il est nettement moins d’obtenir un bénéfice financier de l’opération (20%).

83,5% des chefs d’entreprise pensent qu’il est nécessaire de se soucier de la transmission de leur entreprise avant 60 ans : 52% entre 55 et 59 ans et 26% entre 50 et 54 ans

 

60% ont pour souhait de transmettre leur entreprise à une personne en maîtrisant les rouages : un membre de la famille (29%), une personne du métier (21%) ou un salarié de l’entreprise (9%).

32% envisagent d’organiser leur succession dans le cadre d’une transmission familiale, que ce soit à titre onéreux (transfert de titres sociaux ou vente de l’entreprise ou d’un holding détenteur), à titre gratuit (donation, legs, succession) ou encore dans le cadre d’un Family Buy Out (FBO) qui permet de concilier la transmission familiale et le maintien du train de vie des parents. Mais dans leur pratique, la part des entreprises transmises familialement est plutôt de l’ordre de 15%.

 

Le poids de la fiscalité, la complexité des régimes juridiques et fiscaux, ou des situations patrimoniale et matrimoniale représentent un frein majeur pour 44%.

Pourtant L’environnement fiscal de la transmission familiale d’entreprise est extrêmement favorable par rapport à ce qu’il était avant les années 2000.

L’incertitude économique comptabilise 22% des réponses,  les difficultés de financement pour le repreneur, 16% ; 18% évoquent l’absence de repreneurs.

41% des chefs d’entreprise n’ont mis en place aucune action pour assurer la pérennité de leur entreprise en cas de force majeure ; le mandat à effet posthume, acte de prévoyance et d’anticipation susceptible d’éviter l’apparition de conflits entre héritiers, une simple formalité contractuelle, une assurance qui ne coûte rien et ne se déclenche qu’en cas de décès n’a pourtant été mis en place que par 0,6% des répondants.

L’étude estime que 15% des disparitions d’entreprise proviennent de transmissions mal préparées.