402 entreprises interrogées, exportant depuis au moins un an, avec un CA export d’au moins 5% de leur chiffre d’affaires total, ce qui signifie des entreprises expérimentées à l’export (enquête par téléphone, méthode des quotas par secteur et taille d’entreprise).
41% ont un chiffre à l’export entre 6 et 25% de leur chiffre d’affaires total et 59% plus de 25% ; les 2/3 exportent depuis plus de 10 ans
Les pays où elles exportent sont à la fois l’Europe, mais aussi bien d’autres pays dans le monde :
Europe |
Hors Europe |
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Pays |
UE |
Europe hors UE |
Asie |
Afrique du nord |
Amérique du nord |
Moyen-Orient |
Amérique Latine |
Afrique subsaharienne |
Autre |
% d’entreprise exportant |
86 |
57 |
37 |
37 |
31 |
24 |
20 |
16 |
18 |
87% souhaitent augmenter leur chiffre d’affaires à l’export (51% certainement et 36% probablement). Les pays les plus sollicités sont en premier choix l’Europe (63%) notamment pour les plus petites entreprises, parce que l’accès y est jugé facile,; en ce qui concerne les pays hors Europe, ce sont l’Afrique du nord (19%), l’Asie (18) et l’Amérique du nord (15%).
Les pré-requis pour développer une activité à l’export :
Extrêmement important |
Très important |
important |
Pas ou peu important |
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Avoir une bonne connaissance du marché visé |
22 |
39 |
28 |
11 |
Avoir un bonne identification des partenaires locaux et des offres locales |
17 |
33 |
37 |
14 |
Avoir une bonne formation (vous et vos collaborateurs) |
11 |
31 |
43 |
15 |
La question leur était posée de la relation de partenariat avec leur principal partenaire de transport : pour 42% le partenariat doit être basé sur la confiance ; pour 25%, c’est d’abord une question de prestations et de prix et pour 18% l’optimisation des coûts. Ce partenaire transport est davantage sollicité par les TPE l’estimant tout à fait un interlocuteur privilégié (53% contre 41% pour les PME). 58% des TPE jugent très important la prise en charge de l’ensemble des démarches par ce partenaire (45% pour les PME).
Les freins rencontrés, 6 types de frein à quasi égalité : les douanes et frais de douanes (16%), la langue (14%), le budget (13%) et la volatilité des taux de change, la réglementation (12%), les difficultés administratives (10%) et la méconnaissance des marchés (10%).
Pour y remédier, 1/3 des petits exportateurs ne s’estiment pas assez formés, mais seulement 32% d’entre eux envisagent de recourir à une formation dans les 2 ans. Il en est de même pour 16% des gros exportateurs, dont 38% envisagent le recours à une formation.
Pour y remédier encore, les ¾ apprécieraient un guichet unique regroupant l’ensemble des interlocuteurs sur les activités export, 70% un système de provision pour la fluctuation des prix de matières premières 58% le développement du portage par des grandes entreprises et 57% le regroupement des TPE et PME pour exporter.