Méthodologie : échantillon de 701 entreprises de 10 à 4999 salariés, interrogé par téléphone (système Cati) en mai
La transition numérique est une ambition définie et explicite pour 52% des répondants, repose surtout sur les initiatives individuelles des collaborateurs/directeurs/managers pour 33%, est inexistante pour 14%. 54% y ont une équipe dédiée (30% une équipe en relais avec d’autres départements de l’entreprise, alors que14% sont sans relais).
En définitive, 28% ont une stratégie digitale pilotée par la direction disposant d’une équipe dédiée (entreprises de plus de 50 salariés et secteur commerce), 58% une stratégie digitale non portée par la direction ou manquant de moyens humains et 14% aucune stratégie (surtout des 10-19 salariés des services aux particuliers, et du bâtiment).
Les techniques de prospection commerciale utilisées sont pour les plus fréquents le référencement Internet payant ou gratuit sur les moteurs de recherche /les annuaires (54%), les médias sociaux (33%), la publicité via affichage, bannières sur sites internet (31%), des campagnes d’emailing, SMS (29%). 19% ont un site de vente en ligne / e-commerce, 10% un site de vente en ligne optimisé pour smartphone, 8% une application de vente sur smartphone ou tablette.
En conclusion, une majorité d’entreprises ont amorcé leur transition numérique, mais restent à la traîne sur le plan stratégie ou usages numériques.
L’impact constaté est favorable aux entreprises qui ont stratégies et pratiques digitales : 51% ont connu une croissance de leur chiffre d’affaires en 2015 (vs 38% pour l’ensemble des entreprises); 69% l’escomptent pour 2016 (vs 45); 50% prévoient des recrutements en 2016 (vs 36). De façon plus développée les bénéfices de la transaction numérique en termes marketing et commercial sont :
Les entreprises les plus digitales sont 41% à croitre en 2015 et le prévoir en 2016, contre 24% en moyenne et 11% pour les réticentes.
Les freins qui font obstacle à la transition numérique des processus marketing et commerciaux sont les coûts (59%), les risques sécurité (42%), le manque de compétence en interne (36%), l’incertitude réglementaire (34%), la résistance des collaborateurs (29%), le manque de communication interne ‘29%), la résistance au changement des clients (25%), le manque de volonté managériale (23%), l’absence d’une offre adaptées sur le marché (22%).
En résumé, 55% parlent de risques, 41% de résistance aux changements, 37% de manque de communication. 30% estiment qu’un accompagnement est nécessaire pour faciliter l’appropriation des outils digitaux par les collaborateurs, 26% pour faciliter les changements dans l’organisation interne et les méthodes de travail et 21% pour définir les objectifs et la stratégie de transition numérique