En regroupant toutes leurs filiales, les entreprises du secteur industriel représentent 27,5% de la valeur ajoutée du secteur privé français et 11,7% du PIB


« L’Insee refait ses calculs et revoit à la hausse le poids de l’industrie en France », Usine digitale du 28 octobre 2015

« Jusqu’à présent, l’Insee se limitait à comptabiliser les unités légales, selon leur activité et leurs effectifs et sans examiner les liens potentiels entre elles…L’institut raisonne désormais par entreprises », regroupant ensemble les filiales appartenant à un seul et même groupe, notamment les filiales dédiées aux fonctions support (immobilier, ingénierie, holdings ou sièges sociaux et filiales commerciales).

L’Insee a étudié en détail 43 grands groupes, représentant à eux seuls 3500 unités légales ; 30% des unités légales ont changé de secteurs, passant principalement des services, vers l’industrie ou la construction.

 

Ce mode recensement fait apparaitre une économie française plus concentrée et dépendante d’un petit nombre d’entreprises : sur les 2,4 millions d’entreprises du secteur marchand, 1% concentre 65% de la valeur ajoutée, mais aussi 85% de l’investissement et 97% des exportations. Un “noyau dur” de 4 560 entreprises concentre cependant à lui seul à la fois 30% de la valeur ajouté, 70% des exportations et 25% des investissements.

Au global, la valeur ajoutée a progressé en moyenne de 0,6 % en 2013. Mais une entreprise de moins de 10 salariés sur deux a vu sa valeur ajoutée reculer en 2013. La moitié des PME ont en revanche augmenté de 1,1% leur valeur ajoutée.

 

Rappelons d’une part que le ministère en charge de l’industrie n’observe pas les TPE industrielles et que la moitié de ces TPE, classées dans l’industrie, n’en sont pas au sens commun du terme industrie ; on y trouve par exemple les céramistes d’art parce que leur secteur est par nature industriel.