Méthodologie : le Baromètre recense, en France, les opérations de financement en fonds propres des entreprises en phase de création ou durant les premières années d’existence, en date d’opération du 1er janvier au 31 décembre 2019 et publiées avant le 8 janvier 2020.
En 2015, 1,81Md€ avaient été levés pour 484 opérations vs en 2019, 5,03Md€ pour 736 opérations (6,8M€ par opération), contre en 2018, 3,62Md€ levés pour 645 opérations.
Sur le plan sectoriel, les sociétés de logiciels se distinguent, affichant une progression fulgurante de 206% des levées de fonds (191 opérations pour 1,5 Md€ contre 745 M€ en 2018), suivis par les services internet (156 opérations pour 1,1 Md€, stable au regard de 2018), puis les sociétés de Life sciences (97 opérations, 811 M€ contre 574 M€, +41%), Fintech (60 opérations pour 397M€), et cleantech (53 opérations pour 345M€).
2 éléments expliquent ces très bons résultats : une augmentation de la valeur du tour moyen, passée cette année de 5,5M€ à 6,8M€ ; un bond de 60% en volume et en valeur des tours supérieurs à 20 M€.
510 opérations (69% des opérations) ont levés moins de 5M€ pour un montant de 852M€ (17% des montants), vs 63 opérations (8,6% des opérations) pour 2,694Md€ (53,6% des montants).
L’Île-de-France reste la région leader, ses start-up ayant capté 70% des montants levés et 59% des opérations en 2019; loin derrière, la région Auvergne-Rhône-Alpes avec 8% des investissements en valeur (10% en nombre), suivie par Paca (6% des investissements en valeur et en nombre), devançant cette année les Hauts-de-France et l’Occitanie.
Noter qu’en Grande-Bretagne, à la même période, 11,43Md€ (+ 55% au regard de 2018) ont été levés pour 1 012 opérations (+44%) et en Allemagne 6,09Md€ (+39%) pour 520 opérations (-13%).
Le Royaume-Uni reste le champion européen du Growth Capital, c’est-à-dire des levées supérieures à 100 M€, avec 13 opérations sur ce segment, pour un montant de 4,1Md€ (+273% sur un an). Derrière le Royaume-Uni, si la France domine l’Allemagne en nombre total d’opérations et sur le segment du Venture Capital (levées <100 M€), elle est surclassée dans le Growth Equity où l’Allemagne a capté 5 fois plus de fonds que la France (2,9Md€ contre 0,6Md€ pour la France); l’Allemagne a réussi à plus que doubler le nombre de ses opérations (12 vs. 5) et à multiplier par 2,5 les montants des opérations supérieures à 100 M€.
Pour en savoir davantage : https://www.ey.com/fr/fr/services/strategic-growth-markets/ey-barometre-du-capital-risque-en-france-bilan-2019