Les femmes sont un peu moins rémunérées que les hommes dans les start-up.


"Salaires : les inégalités femmes-hommes se creusent à la direction des start-up", les Echos du 222 novembre 2022

Méthodologie : les données de plus de 63.000 salariés répartis dans 771 start-up à différents niveaux de maturité ont été collectées. La répartition des start-up analysées est décomposée de cette façon : 16% sont autofinancées ou ont été rachetées, 29% sont en phase de pré-amorçage ou amorçage, 32% sont en série A, 13% en série B et 11% en série C et plus.D’après une étude de la plateforme d’agrégation de données salariales

 

L’écart salarial moyen entre hommes et femmes dans l’écosystème français s’élève à 24,8%, mais à 3,75% si l’on compare à temps égal de travail.

 

Toutefois en soustrayant le facteur de sous-représentation dans certaines familles de métiers (comme le développement logiciel) et les activités à temps partiel – qui concernent davantage les femmes – ce chiffre tombe à 3,75%, contre 9% au niveau national .

 

Cet écart moyen n’est pas le même en fonction du niveau hiérarchique. Il s’élève à 2,07% pour un poste de junior, à 3,86% pour un poste de manager et à 10,37% pour un poste de direction (DRH, DAF, directeur marketing…).

 

A titre de comparaison, d’après le bilan annuel de l’Apec, l’écart de salaires chez les cadres s’élève 8% à poste équivalent .

Presque toutes les familles de métiers sont concernées par ces écarts salariaux. Les femmes qui travaillent dans le département commercial d’une start-up gagnent en moyenne 4,51% de moins qu’un homme, 4,34% pour le département RH  2,72% pour la tech.

En revanche, les femmes perçoivent des salaires plus élevés que leurs homologues masculins dans les services administratifs (+ 7,2%) et création (+4%).

 

La mission French Tech a créé en début d’année une charte pour plus de parité chez les start-up , qui comprend notamment l’instauration d’un quota de 20% de femmes au sein des conseils d’administration des start-up d’ici à trois ans et 40% d’ici à 2028.