En juin 2020, le nombre de demandeurs d’emploi n’ayant exercé aucune activité (catégorie A) baisse de nouveau fortement.


"Focus sur les demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en juin 2020 : situation sur le marché du travail durant la crise sanitaire", Dares, Pôle Emploi, juillet 2020

Si le nombre de demandeurs d’emploi sans aucune activité diminue en juin, le nombre de ceux en activité réduite augmente, conduisant à une très légére hausse des demandeurs d’emploi.

 

⇒ En juin 2020, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi n’ayant exercé aucune activité (catégorie A) baisse de nouveau fortement sur le mois (-204 700 soit -4,6 %, après -3,3 % en mai), mais demeure à un niveau élevé (4 220 900) en France (hors Mayotte).

La baisse concerne toutes les tranches d’âge : les moins de 25 ans (-30 100, -4,6%), les 25-49 ans (-132 400, -5%) et les 50 ans ou plus (-42 300, -3,7%). Elle est plus forte chez les hommes (-134 000, -5,8%) que chez les femmes (-70 800, -3,3%). Elle concerne toutes les régions de France. La diminution s’explique principalement par leur passage en activité réduite.

La diminution s’observe pour tous les métiers recherchés par les demandeurs d’emploi. Elle est plus particulièrement portée par la baisse du nombre de ceux qui recherchent un métier dans le BTP, ainsi que dans l’hôtellerie et le tourisme.

 

⇒ Le nombre de demandeurs d’emploi ayant exercé une activité réduite au cours du mois (catégories B et C) continue d’augmenter (+236 200). La hausse provient en grande partie de la reprise d’activité de demandeurs d’emploi qui n’avaient pas du tout travaillé en mai.

 

⇒ Au total, l’effectif des catégories A, B, C continue d’augmenter (+31 500, soit +0,5 %), mais moins fortement que les trois mois précédents : il s’établit à 6 156 900, son plus haut niveau enregistré depuis 1996.

Cette hausse intervient dans un contexte de rebond des entrées à Pôle emploi (+102 000 après 66 000 en mai) et de nouvelle augmentation des sorties (+132 400 après +82 800 en mai). Malgré ces évolutions, les entrées restent supérieures aux sorties.

La hausse des sorties concerne tous les motifs, notamment les reprises d’emploi déclarées et les entrées en stage ou en formation, qui retrouvent des niveaux similaires, voire supérieurs, à ceux de février. Quant au rebond des entrées, il est notamment lié à une forte augmentation des retours d’inactivité.

 

Pour en savoir davantage : https://dares.travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/dares_tdb_marche-travail_crise-sanitaire_21-07-20__.pdf