En cas d’échec de leur entreprise, 61% envisageraient de tenter à nouveau l’expérience


"Les entrepreneurs et l’échec de leur société", legalstart/Opinion Way, juillet 2017

Méthodologie du sondage OpinionWay pour Legalstart.fr  : échantillon de 1018 entrepreneurs et dirigeants d’entreprise issu de la base de 50 000 personnes inscrites sur la plateforme Legalstart.fr, interrogé par questionnaire auto-administré en ligne sur système CAWI entre le 21 et 29 mars 2017.

Profil : 79% sont des hommes; 19% ont moins de 35 ans, 29% de 35 à 49 ans, 36% de 50 à 64 ans et 16% 65 ans et plus; 63% sont dans des villes de plus de 100 000 habitants et 27% dans des communes de moins de 20 000 habitants; 64% sont dans les services (dont 49% les services aux entreprises); 55% sont en société.

 

A la question “si votre société ne fonctionnait plus et que vous étiez obligé de la fermer, envisageriez-vous d’en créer une nouvelle ?”, 61% répondent oui (dont 29% certainement) et 36% non (dont 13% certainement pas).

Le oui est conditionné à l’âge (75% les moins de 35 ans, 59-65% les 35-64 ans, et 42% les 50 ans et plus), mais aussi au sexe (hommes 64%, femmes 53%) et au fait qu’ils soient créateurs de leur entreprise (68% vs 52); noter que le décalage “des plus accro” est plus modeste en ce qui concerne l’âge (29-33% pour les moins de 24 ans, vs 24 pour les 65 ans et plus).

 

En cas de fermeture, 79% estiment qu’ils garderont la confiance de leurs proches (30% certainement), 63% celle de leurs clients (14% certainement), 45% celle de leurs fournisseurs (9% certainement), 16% des banques (3% certainement, 32% certainement pas); garder certainement la confiance demeure nettement minoritaire; les caractéristiques du dirigeant influent peu sur les résultats.

 

68% se disent favorables à envisager de s’associer avec un entrepreneur qui a dû fermer sa société; c’est plus souvent le fait des hommes (70 vs 61% pour les femmes), des moins de 35 ans (74%), des créateurs de leur entreprise (74% vs 61), des services aux entreprises (75%).

 

Les principaux facteurs à l’origine de l’échec sont :

-d’abord le fait du financement (39% ne pas trouver les financements à des moments cruciaux du développement, 35% une mauvaise gestion de la trésorerie)

le développement (37% le fait de développer un service ou un produit qui ne répond pas au besoin du marché, 10% une croissance trop rapide, non maîtrisée)

Les ressources humaines (26% se tromper dans le choix de ses associés, 20% ne pas arriver à recruter les bonnes personnes)

L’administratif (28% l’énergie dépensée et le temps passé sur les problématiques administratives)

-L’investissement du dirigeant (15% ne pas être suffisamment investi, ne pas accorder suffisamment de temps à son projet) Le tableau ci-après reprend seulement les écarts importants par caractéristiques; noter que les jeunes sont les plus cités en écarts défavorables :