En novembre, l’activité est en hausse dans l’industrie et les services et, de façon plus modérée, dans le bâtiment ; l’activité s’est dans l’ensemble améliorée.


"Point sur la conjoncture française à début décembre 2021", Banque de France, décembre 2021

En décembre, la progression de l’activité devrait se poursuivre.

⇒ En novembre

Dans l’ensemble de l’industrie, le taux d’utilisation des capacités de production s’établit à 77% en novembre, après 76% en octobre et demeure proche de son niveau d’avant‑crise (78% en février 2020). Seuls les secteurs de l’aéronautique et autres transports et de l’automobile présentent encore des taux très dégradés (-12 points chacun par rapport à leur moyenne historique).

 

Dans les services marchands, l’activité progresse une nouvelle fois en novembre, dans la plupart des secteurs, notamment dans l’hébergement et la restauration et dans les secteurs du travail temporaire et de la location d’automobiles et de matériel.

 

Dans le secteur du bâtiment, l’activité s’accroît légèrement, dans le gros œuvre comme dans le second œuvre.

⇒ En décembre, la progression de l’activité devrait se poursuivre.

Dans l’industrie, la production progresserait dans la plupart des secteurs, en particulier, dans l’industrie automobile, qui avait fortement chuté au cours des derniers mois.

 

Dans les services, l’activité resterait dans l’ensemble orientée à la hausse, notamment dans les secteurs du travail temporaire et de la location d’automobiles et de matériel ; en revanche, elle cesserait de se redresser dans l’hébergement et la restauration.

 

Dans le secteur du bâtiment, l’activité serait quasi stable dans le gros œuvre et progresserait très légèrement dans le second œuvre.

L’opinion sur les carnets de commandes se maintient à un niveau élevé dans l’industrie et le bâtiment. La Banque de France estime l’activité en décembre à environ ¾ de point au‑dessus de son niveau d’avant‑crise, avec une progression attendue dans l’industrie et les services, et une stabilisation dans la construction.

⇒ Les difficultés d’approvisionnement et de recrutement et l’évolution des prix

♦ La part des chefs d’entreprise qui jugent des difficultés approvisionnement est dans l’industrie (57%, après 56% en octobre) et se tasse légèrement dans le bâtiment (56%, après 58% en octobre). Dans ce contexte, les stocks de matières premières, et dans une moindre mesure les stocks de produits finis, demeurent à des niveaux jugés très bas.

Ces difficultés s’accompagnent à nouveau de hausses des prix des matières premières et des produits finis ; les hausses des prix de vente sont moins fortes que celle des prix des matières premières.

Par ailleurs, dans l’industrie comme dans les services et le bâtiment, les chefs d’entreprise envisageant une hausse de prix pour décembre sont plus nombreux qu’ils ne l’étaient le mois dernier pour novembre.

 

♦ Les difficultés de recrutement : après un repli sensible le mois dernier, celles‑ci repartent un peu à la hausse dans les services ; elles restent inchangées dans l’industrie et le bâtiment. Tous secteurs confondus, elles concernent toujours environ la moitié des entreprises (51%, après 49% en octobre).

 

Pour en savoir davantage : Point sur la conjoncture à début décembre 2021 | Banque de France (banque-france.fr)