Globalement, la situation s’améliore, notamment dans le BTP et les services aux entreprises où l’on retrouve la situation avant la covid.
Dans l’ensemble de l’industrie, le taux d’utilisation des capacités de production progresse très légèrement à 81% (il était de 79% en février 2020).
Dans les services marchands, l’activité s’inscrit en progression en mai, notamment dans les services de proximité tels l’hébergement et la restauration. Quant aux services aux entreprises, l’activité y reste proche de son niveau d’avant‑crise.
Dans le secteur du bâtiment, l’activité est quasi stable, autour de son niveau d’avant‑crise.
Pour le mois de juin, les chefs d’entreprise anticipent une légère hausse de l’activité dans l’industrie et le bâtiment tandis que les services progresseraient plus fortement.
Les estimations issues des informations sectorielles de l’enquête suggèrent un niveau d’activité d’environ – 4% par rapport à la normale en mai, après – 6% en avril, qui rebondirait à – 3% en juin avec la poursuite de l’allègement des mesures sanitaires.
44% des chefs d’entreprise de l’industrie et 50% des dirigeants du bâtiment font état de difficultés d’approvisionnement ayant eu un impact sur la production. Ces difficultés d’approvisionnement s’accompagnent de nouveau d’une hausse des prix des matières premières. Pour autant, l’évolution des prix de vente des entreprises montrent une hausse nettement plus modérée que celle des prix des matières premières, lesquelles ne constituent pas le seul déterminant des prix de vente des entreprises, qui dépendent de l’ensemble de leur structure de coûts (intrants hors matières premières, salaires, loyers, impôts, etc.).
Au sein des services, ce sont les secteurs de l’intérim et du transport qui affichent les difficultés les plus importantes ; à ce stade, et avant leur réouverture complète, les chefs d’entreprise de l’hébergement et de la restauration indiquent des difficultés dans seulement 20% des cas.
Pour en savoir davantage : Point de conjoncture | Banque de France (banque-france.fr)
Selon la Banque de France, les défaillances d’avril sont encore en recul de 35,3 %.
Elle s’observe dans tous les secteurs, avec une plus grande proximité avec 2020 en ce qui concerne les activités immobilières (-13,2%), les services aux entreprises (-27%) et l’informatique-communication (-29,4%) alors que la plupart des autres activités connaissent des taux compris entre -37 et -40%.
En ce qui concerne les tranches de taille, la baisse est proche quelle que soit la tranche (-31 à -40%).
Pour en savoir davantage : Défaillances d’entreprises – Avr 2021 | Banque de France (banque-france.fr)
Le rythme du repli en mai a ralenti par rapport à fin avril, le nombre de défaillances sur un an a diminué de 29,7%, contre un recul de 34,6% sur un an en avril.
France: les défaillances d’entreprises toujours en recul en mai (zonebourse.com)