Méthodologie : échantillon de 1028 dirigeants d’entreprises comptant au moins un salarié, interrogé par téléphone entre le 23 février et le 5 mars 2024. La représentativité de l’échantillon a été assurée par un redressement selon le secteur d’activité et la taille, après stratification par région d’implantation.
Un sondage qui observe brièvement la conjoncture et la vision des entreprises face à l’Union Européenne.
⇒ En ce qui concerne la conjoncture :
L’indicateur d’optimisme de mars 2024 chiffre 84, à comparer à 96-97 entre juillet et août 2023, 74-81-77 entre septembre et décembre 2023, et 84-87 entre janvier et mars. 40% disent toutefois que c’est bien maintenant (50 les 50 salariés et plus) et 38% c’était mieux hier (40 le commerce et 41 les 1-2 salariés).
70% sont confiants pour les 12 prochains mois, dont 88 les 50 salarié et plus, 75 les 3-49 salariés, 76 ceux de la construction, mais 65% les 1-2 salariés.
18% envisagent d’augmenter leur effectif (bien sûr les 50 salarié et plus avec 39%) et 6% les réduire, 76% envisageant de le maintenir. Depuis octobre jusqu’en février, 14-15% envisageaient une hausse, mais ils étaient entre 19 à 26% entre janvier et juin 2023.
⇒ L’interrogation sur l’Union Européenne
♦ Une vision globale.
49% ont une vision positive, notamment les 50 salariés et plus (72%) et les services (56%) et 50% une vision négative (56% la construction et 56% les 1-2 salariés).
Pour 56% l’UE contribue à améliorer la coopération économique entre la France et les autres Etats membres, à améliorer la coopération économique entre la France et les pays extérieurs à l´UE (47%), à participer au rayonnement international de la France (45%) et à la croissance économique française (41%).
23% estiment positive cette appartenance pour leur entreprise (52% les 50 salariés et plus), 14% négative et 63% sans effet.
39% sont confiants concernant le futur de l´Union européenne dans les 5 ans qui viennent (59% les 50 salariés et plus, vs 31 ceux de la construction) et 59% inquiets.
♦ Les priorités de l’UE pour favoriser le développement des entreprises :
-La vie au quotidien des entreprises : la simplification administrative (51%), la concurrence déloyale hors UE (43%),
-En direction plus globale de l’économie : l’autonomie de l’UE dans les domaines de l’alimentation et de la santé (31%), et dans les domaines de l’industrie et de l’énergie (27%), le soutien à l’économie et à la création de nouveaux emplois (27%), le chômage (16%), l’Intelligence Artificielle, la cybersécurité et la numérisation de l’économie (14%),
-En direction d’une gestion sociétale : le changement climatique (20%), la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale (16%) et l’intégration professionnelle des migrants et réfugiés (10%).
Peu de différences se font jour selon les secteurs et les tailles d’entreprise.
Les pays propices pour entreprendre au sein de l’UE : la France (34%) et l’Allemagne (29%, mais 42 les 50 salariés et plus), les autres pays recueillant entre 2 et 6%.
La France est appréciée pour la qualité de vie (53 vs 19 l’Allemagne), et l’Allemagne pour son dynamisme économique (50% vs 23 la France), et 4 autres items : le coût du travail moins important (14 vs 2), La fiscalité plus favorable (17 vs 3), la stabilité réglementaire (30 vs 17), la stabilité des institutions (28 vs 16).
Pour en savoir davantage : https://www.cci.fr/actualites/grande-consultation-des-entrepreneurs-leurope-des-avis-partages