Méthodologie : échantillon 604 dirigeants d’entreprise, interrogés par téléphone entre le 8 et le 22 mars 2016 L’indicateur utilisé prend en compte la part de répondants qui se déclarent : optimistes ou qui pensent que ce sera mieux demain, ou qui ont confiance dans leur entreprise ou qui pensent augmenter le nombre de salariés ; l’indicateur de référence 100 est celui de février 2015
L’indicateur en mars est 101, proche de février 2015, mais en baisse après avoir connu une situation meilleure en septembre (130), mais aussi au printemps 2015 (108-109), voire en novembre (110) ; l’inquiétude a augmenté au détriment de l’optimisme, de la confiance et de l’audace. ceci étant, 56% (69% pour les 10 salariés et plus) sont confiants en ce qui concerne l’activité de leur entreprise dans les 12 prochains mois. D’ailleurs 8% envisagent d’embaucher (23% chez les 10 salariés et plus, 7% chez les moins de 10 salariés)
L’indicateur est en baisse plus importante en mars pour les 10 salariés et plus (94 contre 101 pour les moins de 10 salariés);, les 10 salariés et plus sont devenus plus attentistes. Pour les dirigeants du commerce, c’était mieux hier (57%, contre 45 en moyenne); par contre la construction estime à 53% que ce sera mieux demain (contre 37 en moyenne).
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Pour 33% l’innovation est un investissement (49% les 10 salariés et plus, contre 32% pour les moins de 10), une prise de risque pour 28% (14 et 29%), 23% une condition de survie (30 et 22%), 11% un mirage (5 et 12%). Le code du travail tel qu’il existe aujourd’hui est considéré comme un frein par 75% (71 dans l’industrie, 80% dans la construction, 80% dans les entreprises de 10 salariés et plus): 47% sont favorables à sa réforme (66% les entreprises de 10 salariés et plus, 53% le commerce, mais 39% dans l’industrie).