L’entreprenariat est source d’emploi et de repositionnement dans les quartiers défavorisés d’Ile-de-France. L’Adie s’y emploie.
L’Adie a financé l’an dernier dans la région Ile-de-France plus de 2.100 personnes qui n’ont pas accès aux systèmes de financement classiques pour la création ou le développement de leur entreprise.
En 2018, l’Adie a injecté 10,4 millions d’euros dans l’économie locale francilienne, soit 2.954€ par entreprise. A cela se sont ajoutés 414 salariés chômeurs ou précaires bénéficiaires d’un microcrédit d’un montant moyen de 3.086€ pour améliorer leur mobilité et ainsi garder ou trouver un emploi.
Les métiers exercés se situent surtout dans le commerce, notamment la vente sur les marchés, le transport, les services et, très loin derrière, la restauration et le bâtiment.
69% étaient demandeurs d’empois ou inactifs et 45% bénéficiaires de minima sociaux. 31%, vivaient en quartier prioritaire de la politique de la ville et 28% n’avaient aucun diplôme.
Le travail exécuté en amont par les conseillers de l’Adie limite considérablement les échecs comme en témoigne le taux de 98% de prêts remboursés sur l’année, ou celui de l’insertion professionnelle qui atteint 84 %. De plus, 63% des entreprises créées sont toujours actives au bout de trois ans.
L’objectif fin 2021 est d’aider 10.000 personnes à s’insérer.
L’Adie va affecter en 2020, 35 conseillers supplémentaires à ses 8 antennes en quartiers prioritaire d’Ile-de-France et en ouvrir une quinzaine de plus dans les quartiers politiques de la ville et 26 permanences chez des partenaires. Ils seront appuyés par 140 bénévoles et un budget de 1,9 million €.
Noter aussi dans cette même dynamique l’action de qui a déjà permis à 13.000 jeunes des quartiers d’avoir un rendez-vous avec un employeur potentiel sur lesquels 6.000 ont trouvé un emploi. En 2018, l’association a accompagné 1.511 candidats sur 2.000 offres d’emploi et 1.231 ont été recrutés.
Notez encore : le Café de l’Avenir repose sur 450 professionnels qui accompagnent des jeunes pour trouver un emploi. Plus de 5.000 l’ont été depuis le début de cette association soutenue par de grands groupes. « A l’origine il s’agissait de Bac +2, surtout issus de l’Université, qui n’avaient pas de formation professionnalisante et donc pas les codes du monde du travail mais, aujourd’hui, nous aidons tous les jeunes », résume la présidente de l’association Françoise Lefèvre en rappelant que 70% de ces jeunes trouvent un travail dans les six mois suivant cet accompagnement.