Les créations d’entreprise des 4 premiers mois de 2024 progressent de 11,6% au regard de la même période de 2023.


Analyse de l'évolution du nombre de créations selon les données brutes de l'Insee , André Letowski

Cette progression est de 13% chez les microentreprises, de 6% pour les sociétés.

⇒ Ce sont prés de 400 000 nouvelles créations au cours de ces 4 premiers mois.

64% sont le fait de microentreprises, 25% de sociétés et 11% d’autres entreprises individuelles.

Ces 4 premiers mois de 2024, comparés à ceux de 2023, ont été nettement plus favorables (+11,6%) que ceux de 2023 comparé à 2022 (-4,8%), y compris pour les microentreprises (13% vs -1,2 pour 2023/2022).

Ces 4 mois de 2024, comparés à la même période 2019 montre une progression de 31,4%, notamment pour les microentreprises (+49,5%) vs +26,2 pour les sociétés et +8,2% pour les entreprises classiques (sociétés + autres entreprises individuelles).

⇒ Les microentreprises ont progressé de 13% entre 2022 et 2024 et de 49,5% au regard de 2019.

Quasiment toutes les activités ont progressé en nombre entre 2019 et 2024, hors les transports (situation atypique du fait des livraisons à domicile), et les activités financières (la microentreprise ne se révèle pas comme une modalité adaptée). Par contre les services et “l’industrie” ont le plus progressé.

Entre 2023 et 2024, la progression est habituelle dans les services et l’industrie mais aussi plus étonnant dans les HCR et le commerce.

⇒ Les forte hausse dans les créations classiques sont le fait de “l’industrie” et des services.

Noter la forte évolution des activités financières et d’assurance, plus adaptées à cette forme juridique (contraintes règlementaires notamment). Noter la faible progression des activités plus “traditionnelles” comme la santé/éducation dont la progression est faible et les régressions connues dans la construction et le commerce au profit des microentreprises.

⇒ Une observation comparée du flux des créations (toutes, les microentreprises et les classiques).

Entre 2023 et 2024, la quasi totalité des activités, hors les activités immobilières touchées par la crise actuelle dans ce secteur, ont progressé, notamment les transports (qui s’inscrivent davantage dans les créations classiques), les HCR et comme toujours “l’industrie” et l’informatique.