La conjoncture.

3 notes de conjoncture sont évoquées.

Selon la Banque de France : ” ENQUÊTE MENSUELLE DE CONJONCTURE”

https://www.banque-france.fr/fr/publications-et-statistiques/publications/enquete-mensuelle-de-conjoncture-debut-juin-2025

 

Selon les chefs d’entreprise qui participent à notre enquête (environ 8 500 entreprises ou établissements interrogés entre le 27 mai et le 4 juin), l’activité a significativement reculé en mai, en raison principalement des congés et fermetures liés au positionnement des jours fériés.

 

D’après les anticipations des entreprises, l’activité repartirait à la hausse et de manière plus nette dans l’industrie, bien que les carnets de commandes soient jugés bas.  
Les difficultés d’approvisionnement restent dans l’ensemble faibles. Les prix de vente sont globalement stables dans l’industrie et les services, et baissent dans le bâtiment.
Les difficultés de recrutement sont plutôt stables, à 19%.

 

“Sur la base des résultats de l’enquête, complétés par d’autres indicateurs, nous estimons que l’activité progresserait au deuxième trimestre 2025 au même rythme qu’au trimestre précédent, de l’ordre de 0,1%”.

 

“L’épargne des ménages au sommet, note de conjoncture”, Insee juin 

https://www.insee.fr/fr/statistiques/8594943

Extraits de cette note.

 

La zone euro sort de sa torpeur, malgré le retournement des échanges mondiaux. La dynamique intérieure s’affermit, faiblement mais sûrement. Dans toute la zone, et en particulier en Allemagne, les industriels sont un peu moins pessimistes sur leurs perspectives d’activité et l’investissement s’ébroue, profitant des baisses de taux d’intérêt….

 

L’économie française ne semble pas évoluer au diapason du continent. Au premier trimestre, elle n’a pas bénéficié de la ruée commerciale : l’activité a à peine progressé (+0,1%) et les exportations ont plongé (-1,8%). Alors qu’en 2023 et 2024, l’activité française avait plutôt mieux résisté (+1,6% puis +1,1%) que dans les autres pays européens….. Côté consommation, bien que leur pouvoir d’achat ait été mieux préservé qu’ailleurs, les ménages français dépensent au compte-gouttes : leur taux d’épargne a atteint, au premier trimestre, un niveau inédit depuis 45 ans. L’activité resterait fébrile jusqu’à la fin de l’année, sans décrocher (+0,2% par trimestre) : les entreprises jugent toujours majoritairement leurs carnets de commandes inférieurs à la normale.  Sur l’ensemble de l’année, la croissance atteindrait +0,6%, en net ralentissement par rapport à 2024 (+1,1%), un peu à rebours du mouvement européen.

 

 

Les ménages français continueraient de bénéficier d’une inflation durablement plus faible que dans le reste du continent : tombée à +0,7% en mai, elle s’établirait autour de +1% en fin d’année. En moyenne sur l’année, la consommation progresserait seulement au même rythme que le pouvoir d’achat (+0,7%) et le taux d’épargne serait stable alors qu’il baisserait ailleurs en Europe. 

 

En mars 2025, l’Insee a interrogé, dans le cadre de son enquête de conjoncture, 2 000 ménages sur leurs motifs d’épargne et de limitation de consommation. La part des ménages qui déclarent mettre de l’argent de côté  augmente régulièrement depuis la fin d’année 2023 et atteint 43% en mai 2025 (6 points au-dessus de sa valeur moyenne calculée sur la période 2014-2019). 

 

Plus de la moitié disent épargner prioritairement pour avoir des réserves en cas de coup
dur. Le projet de réaliser un achat important (immobilier ou autre) est aussi cité comme motivation principale à l’épargne par un épargnant sur cinq. Les motifs de transmission ou d’assistance à des proches (15%), ou de constitution d’un capital pour la retraite ou en vue d’un changement professionnel (12%) sont ensuite les autres motifs les plus fréquemment cités. L’investissement dans des placements rentables n’est la motivation principale que d’une très petite minorité d’épargnants (2% des ménages répondants).

 

Sur le marché du travail, l’emploi salarié s’est nettement retourné depuis deux trimestres, l’économie française détruisant plus de 120 000 postes salariés ; le climat de l’emploi est inférieur à sa moyenne de longue période depuis l’été 2024 et s’est de nouveau dégradé depuis le début de l’année 2025, les entreprises rétablissant leur productivité. Cette baisse de l’emploi pousserait le taux de chômage à la hausse à 7,7% fin 2025.

 

 “La grande consultation des entrepreneurs Vague 104 – Mai 2025”

https://www.cci.fr/sites/g/files/mwbcuj1451/files/2025-05/Grande%20consultation%20des%20entrepreneurs%20-%20mai%202025.pdf

 

“L’indicateur de l’optimisme gagne 10 points en un mois pour s’établir à 75 au mois de mai. La confiance des dirigeants dans les perspectives de leur propre entreprise augmente de 3 points (67%) et même de 6 points concernant les perspectives de l’économie française (19%).
Pour les 12 prochains mois, 18% des dirigeants indiquent que leur entreprise a l’intention d’augmenter la taille de ses effectifs (+4 points depuis avril).”