Méthodologie : échantillon de 1000 personnes interrogées par téléphone les 24 et 25 octobre
A la question “pour chacun des groupes ou acteurs suivants, diriez-vous que vous lui faites confiance ou pas confiance ?” les scientifiques et les policiers viennent en tête (entre 84 et 89% confiance), puis les enseignants (77%) , les entrepreneurs (68%) et les juges (57%) devant les élus locaux (46%) et loin derrière on trouve les journalistes (30%) et les députés et sénateurs (17%).
La question précisant certains acteurs compléte ce classement : les chefs d’entreprise de TPE ou PME sont les premiers de la liste (64% pour citation en premier et en second et 43% pour la citation en premier), puis les intellectuels (42 et 25%), l’élu local (33 et 14%), les dirigeants de start-up (37 et 9%), les journalistes (14 et 5%), les PDG de grande entreprise (14 et 3%), les hommes politiques exerçant une fonction nationale (6 et 1%).
Mais l’ordre s’inverse quand la question de l’influence est posée : en premier lieu les hommes politiques exerçant une fonction nationale (47 et 27%), les PDG de grande entreprise (42 et 21%), les journalistes (26 et 13%), les chefs d’entreprise de TPE ou PME (25 et 13%), les intellectuels (23 et 12%), les élus locaux (20 et 7%) et les dirigeants de start-up (16 et 7%).
Les répondants estiment que les hommes politiques ne sont que 48% à connaître les enjeux liés au numérique, mais ce % baisse quand il s’agit de comprendre ces enjeux (37%), et plus encore le fait de placer les enjeux et les préoccupations des Start-Up au cœur de leurs priorités (31%).
Pour 87% (dont 46% tout à fait) un homme politique devrait avoir travaillé dans une entreprise pour exercer correctement sa fonction.
Les dirigeants de Start-Up / TPE sont plus crédibles que les responsables politiques sur des valeurs évoquant la créativité (86%), le dynamisme (80%), l’expertise et la compétence (73%), la curiosité et la ténacité (71%), le courage (70%), le sens des responsabilités (62%), la proximité (55%), le parler vrai (52%), mais les politiques sont plus crédibles en ce qui concerne l’intérêt général (39% vs 34). Les dirigeants de grandes entreprises sont aussi plus crédibles, même si l’écart est moins net qu’avec les dirigeants de Start-Up/TPE, notamment en ce qui concerne la bienveillance, la proximité, le parler vrai, l’écoute.