La hausse des créations du 3éme trimestre montre une baisse des microentrepreneurs, et une hausse des sociétés, ce qui est nouveau.
⇒ Les créations en société ont une évolution plus favorable que celles en microentreprise
Les créations de septembre ont été au nombre de 85 533 dont 68% de microentrepreneurs. Globalement, elles sont en diminution au regard de septembre 2020 de 3%, dont de 5% chez les microentrepreneurs, mais en hausse de 3,9% pour les sociétés.
Les créations du 3éme trimestre sont aussi en légére baisse de 2,4% dont 5% pour les microentrepreneurs mais une progression de 5,5% pour les sociétés, manifestant une situation plutôt nouvelle pour les sociétés.
Qu’en est-il des 9 premiers mois de l’année ? Elles sont en hausse de 25% au regard de l’année antérieure, dont 23% pour les microentrepreneurs mais encore une plus forte hausse pour la création en société (31%).
⇒ Les créations par activité
Sur les 9 premiers mois de l’année, comparés à ceux de 2020, 5 groupes d’activité sont en nette progression, ce sont des services (transports avec les livraisons à domicile, activités financières et immobilières, informatique et communication et services aux particuliers, soit 36% des créations) ; ces mêmes activités sont celles qui ont le plus progressé depuis 2019 et 2018.
Par contre, les activités plus classiques (HCR, commerce, construction et santé/éducation, soit 36% des créations) ont moins progressé, connaissant même une régression au regard de 2018.
Si nous observons les créations du 3éme trimestre, les résultats offrent les mêmes tendances, avec une exception notoire, celle des transports (livraison à domicile) en baisse entre 2020 et 2021, du fait d’une baisse des microentrepreneurs de 24%, alors que les créations classiques augmentent de 30%.
Par contre, les créations sous forme de microentrepreneur connaissent de fortes variations au 3éme trimestre : elles ont diminué entre 2020 et 2021 de 4,5% , mais bien plus dans certaines activités telles les HCR, le commerce, les livraisons à domicile, les activités immobilières et la construction montrant des immatriculations de précaution lors de la crise sanitaire : rappelons qu’immatriculation ne signifie pas production de recettes.
Alors que d’autres activités ont poursuivi leur progression sous cette forme, notamment les activités services aux particuliers et informatique et communication.