Les demandes à la Médiation du Crédit en nette chute.


"La médiation du crédit moins sollicitée mais mobilisée pour l’accompagnement des entreprises en sortie de crise", Médiation du Crédit, octobre 2021

Le moindre recours à la médiation du crédit s’explique par une demande de Prêt Garanti par l’État qui s’est fortement réduite depuis le début de l’année.

 

3 265 dossiers ont été éligibles entre janvier et septembre 2021 contre 11 420 en 2020 pour la même période. En 2021, 1 477 entreprises ont été confortées et 18 172 emplois préservés. La médiation du crédit a ainsi abouti dans 39% des cas.

 

Les demandes de médiation émanent toujours essentiellement (84%) de TPE (moins de 11 personnes), de petites entreprises (13%, de 11 à 50 salariés) et fort peu au-delà (3%).

 

52% sont le fait d’entreprises de services (dont 15% de services aux entreprises, 14% de HCR, 11,5% de services aux personnes), 21% de commerce, 13,5% du BTP, 10,7% de l’industrie  et 3% de l’agriculture.

 

Le moindre recours à la médiation du crédit s’explique par une demande de Prêt Garanti par l’État qui s’est fortement réduite depuis le début de l’année, alors que les refus de PGE constituaient le principal motif de saisine de la médiation.

 

Par ailleurs, le taux d’obtention de ces nouveaux crédits en proportion des demandes (en totalité ou à plus de 75%) demeure élevé à 79% pour les TPE, très au-dessus des niveaux d’avant crise, à 87% pour les PME et à 83% pour les ETI.

Pour en savoir davantage : La médiation du crédit en accompagnement des entreprises en sortie de crise | Banque de France (banque-france.fr)

 

Enfin la Banque de France a fait état jeudi 14 octobre d’un très faible taux de cessation de paiement d’entreprises ayant souscrit un PGE :  Sur les 650 836 entreprises à avoir souscrit ce prêt à partir de mars 2020, seules 3 944 se sont retrouvées en cessation de paiements (0,6% du total). 76% ont été en liquidation judiciaire immédiate et 24% en redressement.

 

Toutefois, sur les 244 146 sociétés dont les bilans 2020 ont été exploités par la Banque de France, 52% ont vu leur résultat net diminuer.