Ce recul est essentiellement dû à la baisse des prix relatifs : gains de productivité, externalisation vers les services, concurrence étrangère vive et structure de la demande.
En 2014, la valeur ajoutée de la branche de l’industrie manufacturière s’élève à 213,8Md€; depuis 1970, elle a été multipliée par 8,6 et celui de l’ensemble de l’économie par 17,2. Dans le même temps, la part des services principalement marchands hors commerce a progressé de 31,7% à 45,4%; celle du commerce s’est réduite de 12,5% à 10,3%.
Depuis 2000, cinq branches manufacturières sur treize ont mieux résisté : la pharmacie, les matériels de transport, les IAA et les autres industries manufacturières-réparation-installation; ces plus fortes croissances sont dues à une hausse de prix.