996 217 créations entre juin 2020 et mai 2021 ne signifie pas autant d’entreprises nouvelles en activité ; sans doute au plus la moitié des 652 000 microentrepreneurs.
Les créations nouvelles entre juin 2020 et mai 2021 ont globalement progressé de 31% au regard des 12 mois antérieurs, 27% pour les sociétés et 37% pour les microentreprises ; cette progression a été plus forte entre la période juin 2020-mai 2021 et juin 2018-mai 2019 respectivement 34, 22 et 47%.
Par contre les créations ont diminué entre mai et avril 2021 : 14% pour l’ensemble, 11% pour les sociétés, 14,6% pour les microentrepreneurs et 19% pour les autres entreprises individuelles.
L’évolution des créations de mai comparé aux 4 premiers mois de l’année manifeste aussi une baisse de 15,6% pour l’ensemble, moins pour les sociétés (-9,3%) vs pour les microentrepreneurs (-16,9%) et bien plus pour les autres entreprises individuelles (-25,1%), une situation “normale” puisque le régime de la microentreprise “vide” progressivement ces autres entreprises (hors celles dont le régime ne peut convenir du fait notamment d’obligations réglementaires)
Qu’en est-il selon les activités de la chute des créations en mai au regard des 4 premiers mois de l’année ?
Une baisse pour l’ensemble de 15,6%, un peu plus marquée pour les microentrepreneurs (-16,9%) que pour les créations classiques (sociétés + autres entreprises individuelles) -13,2%.
La chute est importante pour 2 activités, la construction et la santé/éducation que la création soit de type microentreprise ou classique .
Elle l’est aussi pour les microentreprises des HCR, alors qu’il y a progression pour les entreprises classiques (la seule activité à connaitre cette progression hors les activités immobilières, stables pour les entreprises classiques).
Pourquoi ces baisses importantes ? Je n’ai pas d’explications. S’agit-il des conséquences de la reprise, la création d’entreprise n’étant plus nécessaire pour se protéger de pertes d’emploi ou de temps disponible utilisé pour un création en annexe d’une activité principale ? S’agit-il d’un retard administratif du coté des centres d’immatriculation ?