Les paiements scripturaux 2017 (27 575 Md€ et 34Md de transactions) se répartissent entre virements (87% en valeur et 16% en volume), prélèvements (6% en valeur et 17% en volume), chèques (4% et 8), carte bancaire (2% en valeur et 58% en volume) et retraits (0,5% en valeur et 0,5 en volume).
Les transactions ont progressé de 6,6% en volume et 1,5 en valeur au regard de 2016, cette progression est le fait d’abord des cartes (+13% en volume et +6 en valeur), alors que le chèque est en baise continue (-10 et -7%).
La fraude se chiffre à 744M€, en baisse de 6,8%, mais le nombre d’opérations frauduleuses progresse de 8% (5,1 millions).
Les cartes bancaires sont la cause de 48% des fraudes, en baisse (50% pour les fraudes 2016) malgré une hausse de leur utilisation (59% vs 56).
Pour les cartes nationales, la fraude se chiffre à 200M€, en nette baisse depuis 2013 (239M€), du fait notamment des paiements en ligne (en baisse mais avec le taux de fraude le plus élevé).
Pour les cartes internationales, celles Françaises à l’étranger chiffre à 161M€ et celles étrangères en France à 106M€. Le taux de fraude est de 0,066%; il est nettement plus important en zone euro, et 2 fois plus encore en zone hors euro.
Les chèques sont 40% des fraudes, quoique le moyen de paiement le moins utilisé (8%) et un taux bas (0,029%), mais en progression de 8,8%; le vol de chéquiers (44% des montants) et les falsifications (43% des montants) par surcharge, gommage, grattage des mentions portées sur un chèque valide sont les 2 principales causes.
Les fraudes sur les virements sont très faibles (78M€ ou 11% des fraudes), mais un taux de 0,0003%); celles ci ont 2 causes : les attaques informatiques (54% des montants) (malwares, phishing) pour usurper les identifiants de connexion et l’Ingénierie sociale (42% des montants) sous différentes variantes (fraude au président, au fournisseur, au technicien).