Midi-Pyrénées atteint 4,8% du PIB de la région, et l’Île-de-France 3%, Rhône-Alpes, la Franche-Comté étant proches ; à l’opposé, l’effort de R&D ne dépasse pas 1% du PIB dans le Nord-Pas-de-Calais, en Poitou-Charentes, en Champagne-Ardenne et en outre-mer.
En Europe, la première région est la petite province belge du Brabant Wallon, extension périurbaine de Bruxelles, qui s’appuie notamment sur l’Université catholique de Louvain ; viennent ensuite les régions allemandes du Brunswick en Basse-Saxe et de Stuttgart dans le Bade-Wurtemberg (nombreuses universités techniques, de sciences appliquées et de recherche industrielle, ainsi que de grands constructeurs automobiles) puis le Cheshire au Royaume-Uni (produits pharmaceutiques) et enfin le Hovedstaden au Danemark, dont fait partie Copenhague, spécialisée dans les biotechnologies et la recherche médicale.
En France, la R&D est principalement celle des entreprises (1,4% du PIB contre 0,8% pour les administrations), variant d’une région à l’autre, plus fortement du côté des entreprises (de 0,1% à 3,4), que de celui des administrations (0,2%à 1,6%). Les grandes entreprises et les ETI portent l’essentiel de la dépense (1,2% du PIB national).
La dépense intérieure de R&D des administrations (0,8% du PIB national) se répartit principalement entre les universités et établissements d’enseignement supérieur (0,3% du PIB), les établissements publics à caractère scientifique et technologique (0,3%) et les établissements publics à caractère industriel et commercial (0,2%).
L’enseignement supérieur concourt à l’effort de recherche, pour un montant représentant de 0,1% du PIB régional en Corse à 0,4% en Midi-Pyrénées, une recherche majoritairement orientée vers la recherche fondamentale.
L’activité de recherche est souvent exercée au sein d’un grand pôle régional : en Midi-Pyrénées : 85 % des emplois de conception recherche sont concentrés dans la zone d’emploi toulousaine ; ces concentrations s’expliquent par l’environnement favorable (proximité des structures universitaires, des opérateurs publics et des grandes entreprises, présence de personnel très qualifié).
Sur les 15 000 docteurs diplômés chaque année, trois sur quatre exercent par la suite un emploi dans la recherche et seulement un sur deux dans la recherche publique ; les doctorants sont présents dans tous les pôles universitaires, mais surtout les plus grands ; ils sont 40 % à étudier en Île-de-France.