Source : enquête Sine 2014-2017
Bien que les femmes présentent des atouts moins marqués que celui des hommes, leur taux de pérennité à 3 ans est semblable.
Près de 30% des créations 2019 sont localisées en Île-de-France. Ce sont pour 45% des entreprises classiques (56% dans l’ensemble les autres régions).
Les femmes y sont 24% des créateurs d’entreprises classiques (28% en France), ce dont traite ensuite cette étude.
¼ des créations par une femme appartient au secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques (activités juridiques, conseils aux entreprises…), contre une sur cinq chez les hommes et 11% en France. 16% créent dans le commerce contre 21% pour les hommes.  10% dans la santé nettement plus que les hommes (2%).
Les créatrices d’entreprises franciliennes sont plus que les hommes, diplômées du supérieur (68% contre 53) et un peu plus jeunes (21% ont moins de 30 ans vs 17).
Leur situation de créatrice parait moins favorable que celle des hommes :
– Elles ont moins d’expérience entrepreneuriale puisque 79% font état d’une 1ére création (vs 69 chez les hommes).
– 69% (vs 57 les hommes) le font pour assurer leur emploi ou parce que c’est le seul moyen pour exercer leur profession (une femme sur 6).
– Les capitaux réunis sont plus modestes (33% créent leur entreprise avec moins de 2 000€ vs 26 les hommes).
– Les femmes bénéficient plus souvent que les hommes de l’aide de leur conjoint (22% contre 10).
La pérennité à trois ans des entreprises créées en 2014 est la même pour les femmes et pour les hommes (76% vs 75,8 contre 73 et 76 France).
En ÃŽle-de-France, certains déterminants de la pérennité des entreprises sont habituellement un peu plus favorables aux femmes :Â
– l’expérience dans l’activité principale de plus de 10 ans (en Ile de France 83,4% pour les femmes vs 77 pour les hommes),
– ceux qui ont réuni au démarrage au moins 80 000€ (82,8% vs 79,8),
– ceux qui ont plus de 50 ans (82,6% vs 78,2),
– les diplômés du supérieur (81,7% vs 77,5),
et au même niveau femmes et hommes, les créations sous forme de société (79,3%), et le secteur de la santé/éducation (78,2% et 78).
Enfin la pérennité est moins bonne dans les mises de fonds initiales inférieures à 2 000€ (73%), dans le commerce (72% vs 74), et pour les créatrices de moins de 30 ans (69%).
Pour en savoir davantage : https://www.insee.fr/fr/statistiques/4469821