Source : l’observation des liquidations judiciaires en 2019 (je suppose qu’il s’agit de la base de données Altares qui regroupe l’ensemble des données relatives aux défaillances)
L’intérêt de cette étude :
– Un partenariat GSC et Altares : Altares étant la meilleure source d’information, poussé à exploiter des données qu’ils ne publiaient pas dans leurs rapports sur les défaillances et donc de disposer de quelques éléments sur l’âge des chefs d’entreprise concernés.
– J’ai procédé à une comparaison des données Altares/GSC, Altares (publication annuelle sur les défaillances), et étude Xerfi des greffes des tribunaux de commerce pour conforter les résultats.
Deux limites :
-Aucune enquête n’a été faite pour mesurer ceux qui auraient simultanément un autre emploi que celui de chef d’entreprise défaillante (sans doute un petit nombre faussant peu le résultat global).
-Plus important, aucun travail sur ceux qui ont cessé pour de raisons économiques sans passer par la case défaillances.
Dans ce court article, le profil des entreprises défaillantes en 2019 à partir des 3 sources évoquées ci-dessus.
Le profil des chefs d’entreprise
– Les âges : les 3 sources offrent une assez grande proximité avec en moyenne les 3/4 entre 30 et 60 ans (24% 31-40 ans, 28,5% 41-50 ans et 25% 51-60 ans),
– Le sexe : seule l’étude xerfi (ne prend pas en compte l’Alsace et la Moselle) donne un chiffre (23%)
Le profil des entreprises
– L’ancienneté des entreprises : seul le rapport annuel Altares le donne ; 52% avaient de 3 à 10 ans d’ancienneté, 30% plus de 10 ans et 17% moins de 3 ans
– La tranche de taille des effectifs : 75% ont moins de 3 salariés, 13% de 3 à 5 salariés et 2,3% plus de 20 salariés,
– La forme juridique : 50 à 60% selon les sources sont des SARL, 30% des SAS et SA et 8 à 15% des entreprises individuelles,