En 2017, en France métropolitaine, la fréquentation en nuitées des hébergements collectifs touristiques (hôtels, campings et autres hébergements collectifs touristiques -AHCT-) croît de 5,6%, avec 429 millions de nuitées, bien au-delà des fréquentations des années 2011 à 2016, comprises entre 400 et 412millions de nuitées.
Au sein de l’Union européenne, selon les résultats provisoires d’Eurostat, la croissance serait du même ordre de grandeur (+5,1%).
En 2017, les nuitées en hôtel représentent 49% des nuitées (+4,9% par rapport à 2016), celles en camping 29% (+5,5%), celles en résidence de tourisme 16,5% (+7,4%), celles enfin des villages vacances et maisons familiales 5,6% (+6%).
La hausse de fréquentation concerne aussi bien les résidents en France (+5%) que les non-résidents (+ 6,8%).
Dans l’hôtellerie (209,9 millions de nuitées), la clientèle résidente représente 64% des nuitées et celle en provenance des autres pays européens 24%, les touristes britanniques restant la première clientèle étrangère (10,8M en baisse de 3,4%), mais les russes peu nombreux (1,4M) connaissent une hausse de 33% ; les touristes américains restent la deuxième clientèle étrangère (avec 8,7M, +16%, mais +44% entre 2010 et 2017) ; la clientèle chinoise (3,4 millions de nuitées, +19,2%), et celle en provenance du Proche-Orient et du Moyen-Orient avec un très fort pouvoir d’achat est toujours plus nombreuse (2,7M) avec une hausse de +6,8% en un an et un doublement, entre 2010 et 2017 ; les touristes en provenance du Japon (1,3M), très sensibles au contexte sécuritaire, reviennent également après avoir déserté la France en 2016 (+22%).
En 2017, le taux d’occupation des hôtels atteint 61,2% (+ 2,8 point, mais +3,8 et +3,5 points pour les 4 et les 5 étoiles.
Noter qu’en dix ans, la fréquentation des campings a crû de plus de 20%, étant davantage le fait des résidents (+36,7%) que des non-résidents (+9,6%).
Il faut noter que les hébergements les plus confortables sont aussi les plus nombreux (61% des chambres d’hôtel et 69% des campings), avec les évolutions les plus favorables entre 2016 et 2017 et les taux d’occupation les plus élevés :
En Île-de-France, le regain de fréquentation hôtelière (+10,6% de nuitées) provient davantage des non-résidents que des résidents ; Il compense largement la baisse de l’année précédente (–7,2%), tout comme en Paca même, en Provence-Alpes-Côte d’Azur (+ 4,8%, après un repli de 1,7%). Dans la plupart des autres régions, la fréquentation s’améliore également (Grand Est, Corse, Normandie et Bretagne avec un gain largement supérieur à 3%) ; une seule région fait exception, les Hauts-de-France (-0,9%).
Dans les campings du littoral, qui accueillent 56% des nuitées de ce mode d’hébergement, la fréquentation augmente de 6% et principalement portée par la clientèle résidente ; la hausse est forte sur les littoraux breton (+11,1%), normand et du nord (+13,7%), plus modeste sur les littoraux atlantique (+5,8%) et surtout méditerranéen(+3,7%) ; la fréquentation progresse également dans les zones rurales ou de moyenne montagne (+5,7%).