Les Scop, un secteur en développement qui concerne d’abord des services et des unités de 10 à 249 salariés ; 44% des excédents financiers ont été mis en réserves et 43% distribués aux salariés.


« Les scop : les ambitions des salariés co-entrepreneurs » ; dossier de presse des scop, mars 2014

 En 2008, le nombre de Scop et Scic était de 1 883 et les salariés (hors filiales) de 40 922 ; fin 2012, on compte 2 165 sociétés coopératives ou SCIC et 43 860 salariés ; en quatre ans, leur nombre s’est donc accru de 15%, et celui des salariés de 7% (+2 398). 23 371 sont associés-salariés.

 

Les nouvelles entreprises sont principalement issues de créations ex nihilo d’entreprises (70%) mais aussi de transformations d’associations (15%), de transmissions d’entreprises saines (10%) et de reprises d’entreprises en difficulté (5%).

Le taux de pérennité à 3 ans est de 82,5% (66% pour l’ensemble des entreprises françaises) ; à  5 ans, il est de 66%, (contre 50% toutes entreprises nouvelles).  22,6% des Scop ont plus de 20 ans contre 18,2% pour l’ensemble des entreprises françaises.

 

Le noyau dur des scop se situe dans des unités de 10 à 249 salariés avec 67% de l’emploi salarié et 68% du chiffre d’affaires :

 

Moins de 10 sal

10-49 sal

50-249 sal

250 sal et +

Total

Nombre d’unités

59

32

8

1

100

Nombre d’emplois

1

32

35

22

100

Chiffre d’affaires

9

34

34

24

100

 63% des activités sont localisées dans le tertiaire : 44% dans des services, 8% dans le commerce, 8% dans la santé/éducation, 3% dans les transports et 37% le sont dans le secondaire (construction, 20% et industrie 17%).

A l’image de l’ensemble de l’économie, c’est dans les services que les effectifs salariés de Scop se sont le plus développés, avec 225 entreprises et plus de 3 000 emplois supplémentaires en 4 ans.

 

En 2011, les Scop ont généré un chiffre d’affaires cumulé de 3,9Md€ et créé 1,8Md€ de valeur ajoutée, en hausse de 5% et 3% par rapport à 2010, permettant ainsi de retrouver des niveaux d’avant-crise.

En 2011, malgré la crise, les Scop ont poursuivi la consolidation de leurs fonds propres, passant de 1,231 à 1,271Md€ (+ 3,5%), notamment par la mise en réserves impartageables d’une partie de leurs excédents nets.

 

Les excédents nets sont partagés entre l’entreprise, les salariés et les associés. En 2011, 43,2% des excédents nets ont été distribués aux salariés sous forme de participation, 44,1% ont été mis en réserve et 12,7% ont rémunéré le capital investi dans les entreprises. Actuellement, 86% des salariés bénéficient au moins d’un dispositif de participation, d’intéressement ou d’épargne salariale contre seulement 57% des salariés des entreprises françaises du secteur marchand non agricole.