En 2008, le nombre de Scop et Scic était de 1 883 et les salariés (hors filiales) de 40 922 ; fin 2012, on compte 2 165 sociétés coopératives ou SCIC et 43 860 salariés ; en quatre ans, leur nombre s’est donc accru de 15%, et celui des salariés de 7% (+2 398). 23 371 sont associés-salariés.
Les nouvelles entreprises sont principalement issues de créations ex nihilo d’entreprises (70%) mais aussi de transformations d’associations (15%), de transmissions d’entreprises saines (10%) et de reprises d’entreprises en difficulté (5%).
Le taux de pérennité à 3 ans est de 82,5% (66% pour l’ensemble des entreprises françaises) ; à 5 ans, il est de 66%, (contre 50% toutes entreprises nouvelles). 22,6% des Scop ont plus de 20 ans contre 18,2% pour l’ensemble des entreprises françaises.
Le noyau dur des scop se situe dans des unités de 10 à 249 salariés avec 67% de l’emploi salarié et 68% du chiffre d’affaires :
Moins de 10 sal |
10-49 sal |
50-249 sal |
250 sal et + |
Total |
|
Nombre d’unités |
59 |
32 |
8 |
1 |
100 |
Nombre d’emplois |
1 |
32 |
35 |
22 |
100 |
Chiffre d’affaires |
9 |
34 |
34 |
24 |
100 |
63% des activités sont localisées dans le tertiaire : 44% dans des services, 8% dans le commerce, 8% dans la santé/éducation, 3% dans les transports et 37% le sont dans le secondaire (construction, 20% et industrie 17%).
A l’image de l’ensemble de l’économie, c’est dans les services que les effectifs salariés de Scop se sont le plus développés, avec 225 entreprises et plus de 3 000 emplois supplémentaires en 4 ans.
En 2011, les Scop ont généré un chiffre d’affaires cumulé de 3,9Md€ et créé 1,8Md€ de valeur ajoutée, en hausse de 5% et 3% par rapport à 2010, permettant ainsi de retrouver des niveaux d’avant-crise.
En 2011, malgré la crise, les Scop ont poursuivi la consolidation de leurs fonds propres, passant de 1,231 à 1,271Md€ (+ 3,5%), notamment par la mise en réserves impartageables d’une partie de leurs excédents nets.
Les excédents nets sont partagés entre l’entreprise, les salariés et les associés. En 2011, 43,2% des excédents nets ont été distribués aux salariés sous forme de participation, 44,1% ont été mis en réserve et 12,7% ont rémunéré le capital investi dans les entreprises. Actuellement, 86% des salariés bénéficient au moins d’un dispositif de participation, d’intéressement ou d’épargne salariale contre seulement 57% des salariés des entreprises françaises du secteur marchand non agricole.