Au 1er janvier 2012, 65,3 millions d’habitants peuplent la métropole et les départements d’outre-mer, hors Mayotte (63,4 millions en France métropolitaine).
En 2011, la population a crû de 0,5%, au même rythme que les années précédentes.
Cette augmentation est due à un excédent des naissances sur les décès et, dans une moindre mesure, au solde migratoire. Le nombre de naissances (823 000 en 2011) se maintient à un niveau élevé, malgré un léger repli par rapport au point haut de 2010. L’indicateur conjoncturel de fécondité est de 2,01 enfants par femme.
À la naissance, les femmes peuvent espérer vivre jusqu’à 85 ans en moyenne et les hommes 78,4 ans. L’espérance de vie s’allonge un peu plus vite que les années précédentes, du fait de la diminution du nombre de décès en 2011 (545 000 soit -1 % par rapport à 2010).
Dans l’Union européenne, la Belgique, le Royaume-Uni et la Suède ont une croissance démographique plus importante que la France ; mais le solde naturel représente en France 82% de la croissance démographique, 54% au Royaume-Uni, 32% en Suède et seulement 24% en Belgique. Au 1er janvier 2012, 13% des Européens résidaient en France, deuxième pays le plus peuplé de l’Union européenne derrière l’Allemagne (16%) et devant le Royaume-Uni (près de 13%) et l’Italie (12%). En 2011, seule l’Irlande a un taux de fécondité plus élevé que celui de la France avec 2,05 enfants par femme. La moyenne de l’UE se situe à 1,57 enfant par femme.