53éme Enquête semestrielle d’OSEO conduite auprès de 30 000 entreprises de 1 à 249 salariés en mai, avec un retour de 3 561 réponses jugées complètes et fiables (46% de 1 à 9 salariés, 25% de 10 à 19, 20% de 20 à 49 et 9% pour les plus de 50) ; 27% appartiennent aux services, 26% à l’industrie, 20% au commerce, 7% au tourisme et 4% au transport.
Une approche de l’ensemble des entreprises interrogées :
46% envisagent une croissance de leur activité en 2011 et 40% en 2012. 40% pensent augmenter leur effectif en 2011 et 25% en 2012
49% prévoient d’investir en 2011, avec une hausse dans les équipements et une baisse dans l’immobilier ; pour les 1 740 entreprises ayant déclaré faire ou envisager des investissements en 2011, la répartition de ces derniers et les modes de financement envisagés sont les suivants :
Type d’investissement |
Mode de financement |
||
Type |
% |
Mode |
% |
Immobilier (construction, locaux aménagements) |
33 |
Autofinancement (y compris apports en fonds propres et subventions |
40 |
Mobilier (matériel, véhicule) |
60 |
Crédit bancaire à MT (33%) ou LT (9%) |
42 |
Incorporel |
7 |
Crédit-bail mobilier |
16 |
Crédit-bail immobilier |
2 |
||
Total |
100 |
Total |
100 |
27% disent avoir une bonne rentabilité et 29% une mauvaise rentabilité. 45% disent avoir une trésorerie excédentaire, 35% une trésorerie facile notamment du fait de l’obtention de concours bancaire ; 20% ont eu difficulté d’accès au crédit (13% une obtention partielle des crédits demandés et 7% aucune facilité bancaire accordée). Ceux ayant eu difficulté expliquent la situation du fait du niveau insuffisant de l’activité (46%), 40% du fait des garanties exigées, 36% du fait que le secteur d’activité est jugé trop risqué et 16% qu’il est méconnu par les banques ; mais 60% de ces dirigeants estiment par ailleurs que leur rentabilité est mauvaise.
Les entreprises exportatrices ou innovantes affichent des situations toujours plus favorables que les autres entreprises (deux fois plus en ce qui concerne la hausse de l’activité, nettement plus pour les embauches, et les investissements).
Par ailleurs, si l’on observe par activité, les services aux entreprises, le commerce de gros, l’industrie ont connu des réelles progressions, et la construction se redresse ; par contre, ce qui a davantage trait au marché des ménages (services aux particuliers, commerce de détail, tourisme…), connait maintien ou légère baisse.
Qu’en est-il plus spécifiquement des TPE ? Une situation toujours moins favorables que les entreprises de taille plus importante.
La progression attendue de l’activité 2011 est faible (+2,3% contre +5,4% pour les 10 à 49 salariés et +6,2% pour les plus de 50) ; il en est de même pour 2012, où la hausse attendue augmente avec la taille.
Oseo crée un « indicateur courant d’activité » (solde des opinions en hausse moins celles en baisse) ; celui-ci permet de comparer les résultats par taille :
1 à 9 sal |
10 à 19 |
20 à 49 |
50 à 99 |
100 à 249 |
Total |
|
Activité |
+15 |
+39 |
+41 |
+50 |
+51 |
+29 |
Effectifs |
-1 |
+17 |
+24 |
+27 |
+19 |
+11 |
1/3 des entreprises de moins de 20 salariés disent avoir rencontré des difficultés de trésorerie contre 26% pour les autres (32% pour les non exportatrices, 24% pour les fortement exportatrices)
L’indicateur avancé de trésorerie (même définition que pour l’indicateur courant d’activité) est moins favorable pour les TPE :
Indicateur avancé |
1 à 9 sal |
10 à 19 |
20 à 49 |
50 à 99 |
100 à 249 |
Ent export |
Ent non export |
Ent Inno-vante |
Pour 2011 |
+1 |
+7 |
+8 |
+11 |
+5 |
+10 |
+5 |
+10 |
Pour 2012 |
+9 |
+ 19 |
+20/24 |
+13 |
+25 |
|||
En ce qui concerne l’investissement, l’indicateur est de -1 pour les TPE, +9 pour les plus de 10 salariés, à comparer aussi aux exportatrices (+11/19) et aux innovantes (+12 et -1 pour les non innovantes).