Le Tourisme en France : l’été 2025 a séduit les visiteurs étrangers.


"Tourisme en France : alors que le secteur continue à soutenir la croissance française, la saison estivale a été portée par l’attractivité internationale ", Atout France, communiqué N°870, septembre

Avec 2 millions d’emplois, plus de 200Md€ de chiffre d’affaires et sa contribution positive à la balance des paiements en 2024, le tourisme constitue l’un des principaux moteurs de la croissance économique française.

 

⇒ Les recettes du tourisme international sont en hausse de +13,7% par rapport à 2024.

♦ Ces chiffres confirment la dynamique de croissance des recettes touristiques internationales : 58Md€ en 2019, 63,5Md€ en 2023 et 71Md€ en 2024 et en prévision pour 2025, 100Md€.  Ce secteur contribue positivement à la balance des paiements, avec un excèdent de 11,8 Md€  (en hausse de 14,9% par rapport à 2024).

 

♦ Cette progression est soutenue par un rebond marqué des dépenses :
A la fois des clientèles européennes : Allemagne +25% et Pays-Bas +18%, et celles de marchés lointains : les États-Unis +12,5% et le Japon +10,2%.

Cette dynamique se traduit sur le 1er semestre par une hausse de 7% des nuitées internationales dans l’hôtellerie et de 1% dans le locatif. 

Les Etats-Unis sont devenus le 2ème marché émetteur de recettes, tout juste derrière la Belgique mais devant le Royaume Uni et l’Allemagne.

 

♦ Cet été, les arrivées aériennes internationales sont en hausse de 2,5% par rapport à 2024 (+1% en juillet, +4% en août). Cette hausse a été portée par une clientèle européenne fidèle (Suède +17%, Danemark +16,% et Allemagne +6%) et par des destinations long-courriers (Australie +30%, Corée du Sud +12%, Canada +9%, Chine +3% et Etats-Unis +2%).

⇒ Les Français privilégient la France mais font des arbitrages budgétaires.

♦ Avec près de 290 millions de nuitées entre fin juin et mi-août, la fréquentation se maintient au niveau de 2024. La fidélité des Français à la destination France reste donc intacte avec plus de 85% de leurs séjours estivaux dans l’Hexagone ou en outre-mer.

 

Cette stabilité est assortie d’évolutions dans les pratiques de consommation au regard du contexte budgétaire global : 1/4 des vacanciers ont réduit la durée de leur séjour et 1/3 ont changé de destination, le plus souvent pour des raisons économiques. Cette tendance est particulièrement forte chez les moins de 35 ans (50%).

Les dépenses sur place traduisent ces arbitrages. Un vacancier sur cinq a diminué son budget, en ciblant en priorité la restauration (60% des réductions déclarées) et les achats. Les activités de loisirs sont moins affectées (30%). Ils ont par ailleurs privilégié l’hôtellerie de plein air (+2% cet été).

La dépense moyenne atteint 85€/jour, mais la médiane révèle un resserrement avec moins de 58€ par jour.

A noter également que le climat est devenu une variable déterminante, conduisant à des réservations de dernière minute et modifiant la répartition des flux touristiques (vers la montagne ou des littoraux moins exposés : Bretagne, Normandie). 

⇒ Des perspectives d’automne encourageantes. 

♦ 31% des destinations anticipent une stabilité de leur fréquentation en septembre, 22% une progression ; seules les zones de montagne se montrent plus réservées. Les villes apparaissent comme les plus dynamiques, portées par le retour du tourisme d’affaires.

 

Les prévisions d’arrivées aériennes sont en hausse de +8% pour la période septembre-novembre. Dans le locatif, les réservations progressent déjà de +4% pour septembre et +12% pour octobre.

 

Enfin, 44% des Français envisagent un séjour d’ici début novembre, dont 70% en France, même si seuls 20% ont déjà réservé.  

 

Pour en savoir davantage : https://www.atout-france.fr/fr/actualites/tourisme-en-france-alors-que-le-secteur-continue-soutenir-la-croissance-francaise-la