Concernant les capitaux propres, deux constats principaux ont été faits :
– Leur part dans l’ensemble des ressources est assez similaire entre les différentes tailles d’entreprises, y compris s’agissant des petites et moyennes entreprises (PME) et a eu tendance à augmenter. La part des capitaux propres dans l’ensemble était de 32% en 1998 (30% pour les grandes entreprises et 33% pour les PME) et 37 % en 2013 (37% pour les grandes entreprises et 40% pour les PME). Les oppositions entre tailles d’entreprises sont plus fortes en ce qui concerne la part des amortissements et provisions et tend à diminuer avec 40% pour les grandes entreprises sur l’ensemble de la période (45% en 2002‑2003, 41 % en 2013), et pour les PME, 39% en 1998 contre 35% en 2013.
– La part de l’endettement financier est plus forte pour les PME (25% en 2013, contre 20% pour les grandes entreprises) ; les PME dépendent presque exclusivement du financement bancaire, dans un rapport très stable (près de 98%), alors qu’elle est beaucoup plus fluctuante pour les grandes entreprises et n’excède jamais 50% depuis la fin des années 1990 (30% en 2013).
La situation des entreprises de taille intermédiaire est plus proche de celle des PME : la part du financement bancaire est largement majoritaire (80% de leur endettement financier) et assez stable, avec un taux d’investissement structurellement plus élevé (autour de 25%, contre moins de 20% pour les PME et entre 20 et 25% pour les grandes entreprises) ; les ETI ont un besoin de fond de roulement d’exploitation qui représente plus de trente jours de chiffre d’affaires, alors qu’il est nul, voire négatif, depuis quelques années pour les grandes entreprises, leurs dettes fournisseurs étant supérieures aux créances clients qu’elles consentent.