Méthodologie : échantillon national représentatif de 2511 individus de 18 ans et plus constitué d’après la méthode des quotas (sexe, âge CSP, région) comprenant un suréchantillon de 745 Habitants des communes Action Cœur de Ville. Questionnaire auto-administré en ligne d’une
durée de 20 minutes entre le 9 et le 23 mai.
Les opinions des Français sur leur centre ville varient selon la taille de la commune où ils résident.
Ce qui préoccupe les Français : le pouvoir d’achat (53%), la guerre en Ukraine (31%), la santé (27%), l’environnement (23%), l’insécurité (20%), les inégalités sociales (15%), l’emploi (10%)…
♦ Qu’en est-il pour leur centre-ville ?
Pour 58% (dont 16% beaucoup), la dynamique de leur centre-ville les préoccupe, mais en baisse régulière depuis 2019 (68% en 2019, 61% en 2021).
Cette préoccupation augmente avec la taille des villes : de 56% pour celles de moins de 50 000 habitants à 65-68% pour Paris, les petites et grandes couronnes (appelé par la suite Paris&co). Mais c’est un sujet dont on parle moins (36%, notamment chez les 18-24 ans 46%), et de moins en moins au fil du temps (on en parlait plus en 2019 avec 53% vs 36% en 2022).
61% sont de fait toujours attachés à leur centre-ville.
Pour 41%, au cours des 10 dernières années, le centre-ville est en déclin (vs 30% en 2016), alors qu’il est en progression dynamique pour 25% (les moins de 35%, 31 à 42%, les cadres 34%). Ceux qui parlent de déclin sont en nombre croissant, alors que le taille de commune décroit (46% pour les moins de 50 000 habitants vs 23-31% pour Paris&co).
69% des Français se rendent dans leur centre-ville au moins une fois par semaine : 22% y habitent, 13% y vont quasiment tous les jours, 12% de 3 à 5 fois la semaine, 22% 1 à 2 fois par semaine, 28% moins souvent et 3% jamais. Au fur et à mesure que la taille de la commune augmente, la fréquentation augmente (de 65% pour les moins de 50 000 habitants à 76-95% pour Paris&co). Mais 36% y vont moins qu’avant vs 17% plus qu’avant (les moins de 35 ans, 30% et les cadres, 29%).
♦ Qui devrait agir pour dynamiser les centres-villes ?
La municipalité pour 88% (très important pour 38%) mais en baisse, le gouvernement (80% dont 21 très).
Qui est légitime pour intervenir ? la municipalité (71% dont en 1ére citation 50%), mais aussi les commerces de proximité (48%, dont 14), les citoyens (35% dont 9), les associations locales (32% dont 6) et plus modestement les entreprises locales (23% dont 4), les instances élues régionales et départementales (18-20% dont 4), les présidents d’agglomérations (19% dont 3), les administrations (14% dont 4).
♦ Les priorités pour l’avenir du centre-ville selon les répondants ?
–En ce qui concerne le commerce : la dynamisation des commerces de proximité (39% dont 18 cité en 1er), le stationnement en centre-ville (27% dont 9),
-En ce qui concerne le vivre ensemble : la sécurité des biens et des personnes (29% dont 11), le cadre de vie, l’environnement (27% dont 8), la propreté et la collecte des déchets (23% dont 6), la vie de quartier (13% dont 4),
–L’aménagement : les conditions de circulation en centre-ville (20% dont 5), les transports en commun (20% dont 7), les espaces verts et le fleurissement de la ville (16% dont 5), la rénovation et la modernisation du centre-ville (15% dont 5),
– En ce qui concerne les services : l’accès à la santé (23% dont 10), l’accès au logement (14% dont 6), la vie culturelle et les activités sportives (11% dont 3), les actions en faveur des personnes fragiles (11% dont 3).
♦ Les services souhaités en priorité dans le centre-ville ?
Les commerces alimentaires,
La présence de restaurants et de cafés -terrasses,
La présence d’un marché,
Des espaces verts,
L’accès à des places de stationnement, les transports en commun,
Des centres de santé, des professions libérales, des services administratifs et des animations culturelles.
Pour en savoir davantage : Le Baromètre du centre-ville et des commerces