Perspectives 2023 pour les e-commerçants.


"Le moral des e-commerçants & et perspectives 2023", Fevad, Opinion Way, mars 2023

Méthodologie : interrogation de 106 dirigeants de site e-commerce par questionnaire auto-administré en ligne entre le 26 janvier et le 22 février 2023.

47% des interviewés ont au moins 50 salariés ; 86% exercent dans le B to C et 38% dans le B to B.  

 

Les e-commerçants de sites importants sont optimistes pour leur évolution en 2023 ; ils rencontrent des difficultés pour recruter, mais se donnent les moyens pour attirer leurs futurs salariés.

⇒ Les évolutions attendues pour 2023

♦ 39% sont plus optimistes pour 2023 qu’en 2022, 32% à l’identique et 29% moins optimistes. 61% estiment que leur chiffre d’affaires sera en croissance, dont 10% en forte croissance ; 49% pensent que leur performance financière sera en progrès, et 34% stable.

62% des sites vendent à l’international ; 39% y réalisent entre 5 et 20% de leur chiffre d’affaires ; 33% sont présents dans plus de 10 pays. 49% estiment que leurs ventes dans les 2 ans vont croitre fortement à l’international.

 

♦ Les évolutions sur le marché de l’e-commerce : 89% estiment que le marché de la seconde main va davantage croitre en 2023 ; 71% estiment qu’il y aura des concentrations sur ce marché, avec des fermetures de site e-commerce (60%) et une montée en puissance d’acteurs étrangers (37%). 

 

♦ Les investissements jugés prioritaires  : la RSE (52% en hausse et 39% identique), l’informatique (51% et 38), l’international (39% et 30), le marketing et la publicité (35% et 43), la logistique (32% et 52), la R&D (29% et 48), la relation client (27% et 67), les RH (26% et 54).

⇒ Comment font-ils face à la hausse actuelle des coûts ?

♦ Ce qui les inquiète le plus sont les coûts de transport et livraison, la baisse de la consommation des ménages, la hausse du coût des approvisionnements et de l’énergie, et  de façon plus modeste la règlementation de l’e-commerce, les risques de mouvements sociaux, la limitation des flux logistiques en zone urbaine.

 

♦ Les économies réalisées : si 83% ont augmenté leurs prix de vente, 53% ont réduit leurs marges ; 49% ont réduit ou reporté des investissements, 36% ont modifié leur gestion des stocks ; par ailleurs 26% ont changé de fournisseurs, 26% ont diminué leur masse salariale, 14% réduit leur offre de produits.

⇒ Les recrutements

♦ En ce qui concerne le difficultés de recrutement, celles-ci sont notamment en direction de l’informatique (36% la data, 35% les supports informatiques), avant de se situer dans le marketing (26%) ou la logistique (19%). Noter que 31% disent n’avoir rencontré aucune difficulté de recrutement.

 

♦ Pour attirer les talents, 82% (mais pour 62% c’est en cours depuis longtemps) ont renforcé leurs engagements sociétaux , 78% dont 43 ont renforcé les engagements pour la protection de l’environnement, 73% dont 34 ont développé la communication externe et interne, 72% dont 47 ont amélioré la qualité de vie (aménagement de locaux…), 68% dont 47 ont modifié l’organisation du travail, 63% dont 29 ont revu leur politique salarial pour améliorer le salaires.

En conclusion

25% ne se verraient pas travailler dans d’autres secteurs que l’e-commerce, alors que 68% sont attachés au secteur de l’e-commerce sans fermer les portes en direction d’autres modalités d’exercice ; seuls 7% souhaiteraient quitter absolument ce secteur, pour un prochain poste.

 

Pour en savoir davantage : https://www.fevad.com/12eme-edition-de-lenquete-sur-le-moral-des-e-commercants-francais/