Constatons d’abord que les dirigeants sont un peu moins inquiets de la situation économique (73% contre 85 et 83% en septembre et décembre 2011) ; idem pour leur situation d’entreprise (44% contre 58 en décembre 2011).
Les difficultés financières rencontrées viennent d’abord de la hausse des prix fournisseurs (65%), et moins de la baisse du chiffre d’affaires (38%) ou de problèmes de trésorerie ou de financement (27%).
Pour 27%, la situation économique a un impact négatif pour l’accès au crédit (sans grand changement depuis décembre 2010 mais ils étaient 35/37% entre septembre 2009 et mars 2010) ; une même proportion (27%) disent se restreindre dans leurs investissements du fait de la difficulté d’accès au crédit.
36% disent avoir besoin de financement d’investissement ; parmi ces derniers, 61% souhaitent remplacer ou entretenir matériel et locaux, 39% investir en équipement/véhicule/ informatique, 28% pour des acquisitions de développement (achat d’entreprise, fusions…) et 24% pour investir dans l’innovation (technologies, process…). 17% disent par ailleurs attendre la fin de la période électorale pour décider d’investissement, alors que pour 54% cela n’a pas d’impact et que 29% n’envisagent pas d’investissement.
Le durcissement des conditions de financement par les banques s’explique par :
– un financement par des frais élevés ou à des montants plus faibles que prévu (44%, plutôt en baisse)
– La demande de garanties supplémentaires 33%)
– La réduction des crédits ou des facilités de trésorerie (30%)
– Une demande de caution (29% en hausse)
– Des délais longs pour obtenir l’acceptation du crédit (22%)
De ce fait 48% envisagent d’examiner les conditions d’autres banques concurrentes (en hausse) ou de réexaminer les lignes de crédit (36%).