Echantillon de 400 dirigeants d’entreprise, représentatif des entreprises françaises de 10 à 500 salariés ; les interviews ont eu lieu par téléphone sur le lieu de travail des personnes interrogées du 11 au 18 septembre 2014.
55% se disent personnellement inquiets pour leur activité pour les mois à venir (dont 16% très inquiets), une situation proche depuis juin 2012 (de 51 à 60%).
66% expriment au moins un besoin de financement : 41% pour des investissements et 41% pour de la trésorerie.
Plus précisément en ce qui concerne les investissements, 66% solliciterait un financement pour le remplacement de matériel (entre 54 et 70% depuis 2009), 37% pour de nouveaux équipements (entre 32 et 53%), 32% pour des acquisitions de développement : achats, fusions d’entreprises (entre 21 et 32%) et 22% (entre 13 et 28%) pour des investissements d’innovation (technologies, process) ; septembre 2014 se positionne plutôt bien au regard des enquêtes conduites depuis février 2009.
35% disent réduire leurs investissements en raison des difficultés d’accès au crédit : une situation proche depuis juin 2012 (de 33 à 39%), un peu plus qu’entre septembre 2010 et juin 2012 (23 à 30%), mais nettement moins qu’entre févier 2009 et juin 2010 (40 à 48%).
En ce qui concerne leurs relations avec leurs banques, 48% estiment que celles ci financent avec des frais élevés ou à des montants plus faibles que souhaités, 47% qu’elles demandent des garanties supplémentaires, 33% qu’elles financent seulement après avoir demandé d’autres cofinancements, 30% qu’elles réduisent des crédits ou des facilités de trésorerie (réduction de comptes courants), et 26% qu’elles financent après beaucoup de délais (attentes d’acceptation).
43% envisagent d’examiner les conditions d’autres banques concurrentes et 35% de réexaminer leurs lignes de crédit.