Échantillon de 401 dirigeants d’entreprise, représentatif des entreprises françaises de 10 à 500 salariés
En janvier, 60% se disent inquiet quant à leur activité pour les mois à venir, dont 11% très inquiets, un chiffre qui bouge peu depuis juin 2012, et 40% pas inquiets (entre 42 et 47% depuis juin 2012).
La principale difficulté rencontrée est la baisse du chiffre d’affaires (54%), plutôt stable tout au long de 2012 et 2013, mais en nette hausse au regard de 2011, rejoignant la situation de début de crise. 48% évoquent les hausses de coût fournisseur (en nette baisse au regard de 59 à 68% en 2011 et 2012). 36% citent encore les difficultés de trésorerie (en hausse au regard des 31-32%).
67% expriment un besoin de financement, dont 42% pour des investissements (en nette hausse au regard de 2013), 41% pour l’exploitation (en baisse).
En ce qui concerne les investissements, 58% concernent des investissements de remplacement/entretien, 45% des investissements d’équipements nouveaux, 28% des investissements pour l’innovation, 23% des investissements pour le développement via l’achat d’entreprise ou d’établissement. Toutefois, en raison des difficultés d’accès au crédit, 38% disent limiter leurs investissements. 72% disent que leurs projets d’investissement seront stables en 2014, 18% en diminution contre 10% en progression.
Les délais d’acceptation des financements, la réduction des facilités de trésorerie et la demande d’autres co-financeurs sont des freins relativement minoritaires (25, 29,32%) ; en revanche le coût du crédit ou la réduction des sommes prêtées touchent 50% des répondants et la demande de garanties supplémentaires, 41%.
De ces faits, 41% se disent prêts à solliciter d’autres banques et 39% à réexaminer leurs lignes de crédit.