Accompagnement des créations, des TPE et PME

En 2013, 6 590 projets ont été accompagnés, 36 191 emplois crées ou consolidés avec l’appui de France Active

« Étude d’impact France Active utilité sociale et performance économique », France Active, 2014

Une enquête téléphonique a été menée auprès d’un échantillon représentatif des entreprises accompagnées et financées par France Active en 2010, soit 550 TPE (16% des TPE accompagnées par France Active en 2010) et 201 entreprises solidaires (26% des entreprises solidaires financées par France Active en 2010), interrogées entre le 31 mars et le 22 avril 2014 par un prestataire spécialisé dans les études téléphoniques (Quali Sondages).

 

En 2013, France Active dispose de 143 points d’accueil, 550 salariés et 41 fonds territoriaux et se trouve engagé dans le financement de 21 647 entreprises (TPE et entreprises sociales confondues, deux profils distincts).

 

  • Les créateurs d’entreprise 85% étaient au chômage (dont 65% de moins d’un an) au moment de la création (33% pour l’ensemble des créateurs français, selon l’enquête SINE-INSEE 2010 ; France Active, gestionnaire du fonds de garantie des Femmes facilite leur accès aux crédits bancaires avec 49% de créatrices (30 % au niveau national).

53% n’avaient pas présenté leur projet à la banque ou avaient essuyé un refus avant de contacter France Active. Trois ans après la création, 92% des créateurs ont toujours la même banque ; 58% estiment avoir construit une relation de qualité avec leur partenaire bancaire.

82% des entreprises accompagnées en 2010 étaient encore en activité 3 ans après leur financement, (64% au niveau national pour l’ensemble des entreprises financées ou non, accompagnées ou non) ; parmi les entrepreneurs qui ont cessé, plus de la moitié travaille ou se relance dans une aventure entrepreneuriale, conduisant à ce que 94% des créateurs accompagnés en 2010 ont aujourd’hui un emploi.

 

Parmi les créateurs toujours en activité, 69% font état de charges importantes, avec plus de 45 heures de travail par semaine, mais 72% déclarent tirer des revenus suffisants ou au moins égal à leur situation avant de créer.

88% affirment que l’accompagnement a été déterminant ou important dans la création de leur entreprise, 83% qu’il a permis de financer leur projet dans les meilleures conditions et 73% qu’il a permis de réduire les risques.

 

33% des entrepreneurs ont procédé à un recrutement ; en moyenne, ce sont 2,1 emplois créés dans les trois ans pour les entreprises accompagnées

36% ont eu à financer des projets d’investissement au cours de leurs trois premières années ; 69% ont eu recours à un deuxième emprunt bancaire

62% sont confiants en l’avenir et 25% ont l’intention d’embaucher dans les 6 prochains mois.

 

  • Parmi les 3 000 entrepreneurs solidaires, accueillis chaque année, 1 000 bénéficient de financement de France Active dans le cadre de leur développement ou de leur consolidation d’emplois à forte utilité sociale 55% sont des structures d’utilité sociale, 28% des entreprises d’insertion, 13% des coopératives (notamment  reprise d’entreprises par les salariés sous forme coopérative). 58% des entreprises ont plus de 5 ans, 15% de 1 à 5 ans et 27% moins d’un an. 45% ont 10 emplois équivalents plein temps, 19% de 5 à 10 et 36% moins de 5 EQTP.

 

89% ont contacté France Active avant d’aller voir leur banque ; l’accompagnement a permis pour 81% de réduire les risques,  pour 69% d’obtenir un financement dans de bonnes conditions et pour 61% de mobiliser les banques. 96% sont toujours en activité 3 ans après.

Pour 41% il s’est agi de développement, pour 23% de création, pour 16% de restructuration, pour 5% de reprise/fusion.

 

19 166 emplois, dont 47% pour des personnes en difficulté et 70 % en CDI ont été sauvegardé en 2010 ; dans les trois années qui ont suivi le financement, 43% ont déclaré avoir créé des emplois ; ce sont les structures de plus de 5 EQTP qui font état du plus fort potentiel de création d’emplois (63%).

57% ont eu un projet d’investissement financés pour 36% par l’emprunt bancaire.

70% sont confiants en l’avenir ;  61% ont l’intention d’embaucher dans les 6 prochains mois ; 35% ont des projets d’investissement à moyen terme.

 

 

 

1 026 entreprises et plus de 7000 emplois ont été créés depuis 1999 avec le concours du CNRS

« Le CNRS, des liens étroits avec le monde économique », dossier de presse du CNRS, non daté

Une étude menée au CNRS sur les créations d’entreprises innovantes des laboratoires du CNRS et de ses partenaires académiques, les universités en premier lieu.

 

La prise de participation au capital de jeunes entreprises est une première forme d’appui, via FIST SA ; créée en 1992, FIST SA, société anonyme filiale du CNRS à 70% et de Bpifrance à 30%, a pour mission le transfert vers l’industrie de technologies innovantes, principalement pour le CNRS ; son action s’étend de la réception des projets à la concession de contrats d’exploitation, en passant par le conseil en stratégie de propriété intellectuelle, la participation au dépôt des demandes de brevet, la recherche de partenaires industriels, la négociation et la rédaction de contrats d’exploitation, et la gestion de portefeuilles de brevets ; FIST SA développe une forte expertise dans les domaines des évaluations de technologies, du transfert de technologies, de la cartographie de brevets et de la gestion de propriété intellectuelle

 

Entre 1998 et 2014, FIST SA est entrée au capital de 22 entreprises, sans investissement en numéraire, pour un montant cumulé de plus de 3M€ : à ce jour, 12 de ces entreprises sont toujours en acti­vité ; 3 ont été introduites en bourse et atteignent des valorisations qui dépassent d’ailleurs plusieurs dizaines de millions d’euros ; 4 ont fait l’objet d’acquisitions stratégiques et ont permis au CNRS de percevoir plus d’un million d’euros de fruit de cessions.

 

1 026 entreprises ont par ailleurs été créées avec l’appui du CNRS, en moyenne de l’ordre de 80 par an depuis 2007 (incubateur Allègre), alors qu’il ne dépassait pas 5 par an avant 1998 ; 38% appartiennent liée au secteur des technologies de l’informa­tion et de la communication, 22,5% à la santé/biotechnologies, 19% à celui de la chimie/matériaux.

49% ont entre 1 et 5 ans, 35% entre 6 et 10 ans, 16% plus de 10 ans.

 

Avec un peu plus de 7000 emplois générés dans les start-up créées au CNRS, on compte en moyenne plus de 7 personnes par entreprise ; plus des ¾ ont un effectif inférieur à 10 personnes.

87% ont un chiffre d’affaires ne dépassant pas 1M€ dont 18% inférieur à 10K€,  28% de 10 à 100K€, 41% de 100 à 1M€ (mêmes tendances dans l’étude BPI sur les entreprises innovantes).

70% des dirigeants sont des chercheurs ou ingénieurs, une forte représentation probablement liée à la « loi Allègre » ; ces personnels peuvent en effet retrouver leur poste dans la fonc­tion publique durant les six années après la création d’entreprise.

 

Le CNRS a testé en 2014 un dispositif spécifique d’accompagnement à la création d’entre­prise consistant en un soutien financier ou humain (1 CDD pendant 1 an) aux chercheurs désireux de porter le fruit de leurs recherches sur le marché ; sur 23 projets soumis, 9 ont été sélectionnés et ont bénéficié de cet apport, tout en continuant à se consacrer à leurs fonctions au sein de leur laboratoire ; ils font également l’objet d’un suivi destiné plus spécifique­ment à évaluer leur potentiel de mise sur le marché. Ce dispositif sera déployé à l’ensemble du CNRS en 2015