En 2012, le taux de détention des crédits est descendu à son plus bas niveau depuis 1989, à 48,6%, le plus bas niveau depuis 1989 (entre 49,1 et 52,9%) ; il était de 52,6 en 2008 puis de 49,5 en 2010 et 49,4 en 2011.
Le taux de détention des crédits à la consommation a nettement reculé en 2012, plus fortement que lors de la crise des années 2008-2009 : il s’établit à 27,6%, au plus bas depuis le début des années 2000. La diffusion des « cartes » de magasin reculé à 5,8% des ménages, comme celle des crédits directement contractés sur le lieu de vente à 6,2%. Les crédits à la consommation servent principalement à réaliser des projets d’équipement (auto, moto, équipement ménager, travaux) : en 2012, ces usages concernent 92% des ménages.
Le taux de détention des crédits immobiliers s’est encore accru, à 31,4% : la part des ménages détenant des crédits afin d’accéder à la propriété a progressé pour s’établir à 23,7%.
Ces utilisations s’inscrivent le plus souvent dans une logique de projet.
Toutefois, 85% considèrent supportables les remboursements de crédit (49 % supportable, 36 % élevé mais supportable et 15% trop élevé).
Néanmoins, depuis le déclenchement de la crise des dettes souveraines, les ménages confirment leur très grande prudence ; ils envisagent, comme en 2011, de limiter le recours à de nouveaux crédits : 3,5% des ménages déclarent avoir l’intention de souscrire un crédit à la consommation dans les 6 premiers mois de 2013 et 4,1% des ménages envisagent de souscrire un crédit immobilier. Jamais, depuis 1989, les ménages n’avaient été aussi peu nombreux à envisager de s’engager sur des investissements immobiliers ou des dépenses de consommation durable.