En 2012, 53 structures associatives autonomes (une charte commune), localisées dans 450 implantations, font appel à 950 conseillers salariés et 750 administrateurs bénévoles ; « une des forces du réseau BGE est la mutualisation des pratiques, permettant de stimuler l’innovation, et de se réinterroger en permanence sur ce qui fait la qualité de son service ; des rendez-vous réguliers entre les différents acteurs régionaux rythment la vie du réseau tout au long de l’année (assemblée générale, « master Class », rencontres régulières des directeurs, présidents et salariés des différentes BGE»).
Le budget national consolidé est de 45M€ ; 48% provient de collectivités locales, 21% des acteurs de l’emploi/formation (pôle emploi, Agefiph…), 14% de l’Etat, 13% de l’Europe ; la structure nationale (2,5M€) est financée pour 34% par les contributions de ses adhérents, 25% par la CDC, 16% l’Etat, 14% des partenaires privés et 11% l’Europe.
Les prescripteurs de BGE sont pour 43% les acteurs de l’emploi/formation, pour 28% le bouche à oreille, pour 15% les acteurs de l’insertion et pour 14% ceux du développement économique.
Ces moyens ont permis en 2012, la création de 16 150 entreprises et 24 150 emplois ; pour ce faire, 80 000 personnes ont été accueillies, 51 300 conseillées, 15 000 ont suivi des formations et 2 300 ont testés leur projet dans une couveuse ; 23 500 ont été accompagnées dans leur projet de développement dont 250 dans les 9 pépinières du réseau ; le taux de pérennité à 3 ans est de 72%.
Plusieurs outils « originaux » sont plus ou moins connus :
– le « Bilan de compétences entrepreneuriales » pour aider le créateur à s’interroger sur sa propre capacité à entreprendre.
– BGe Pro, un outil web qui structure la relation aux financeurs (402M€ mobilisés en 2012)
– le DLA (Dispositif local d’accompagnement) s’adresse aux associations et entreprises d’utilité sociale employeuses ; il propose un diagnostic, l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan de consolidation, de développement ou de pérennisation des emplois pour favoriser l’emploi solidaire ; ce dispositif, porté par l’état et la caisse des Dépôts, est à l’œuvre dans 17 BG.
– Le concours talents, est le premier concours régional et national de création d’entreprise en France, à la fois par son ancienneté (crée en 1997) et son ampleur (plus de 1 500 candidatures chaque année pour 100 lauréats régionaux et 10 lauréats nationaux) ; près de 500 structures sont associées aux jurys régionaux et nationaux, en valorisant toujours l’aspect humain du projet et le parcours des personnes
– le concours Talents des Cités vise depuis 2002 à valoriser les réussites entrepreneuriales dans les quartiers ; organisé par BGE et la caisse des Dépôts, sous l’égide du ministère délégué à la Ville et du sénat, ce concours distingue chaque année une quarantaine d’entrepreneurs originaires de quartiers « politique de la Ville » ; en 11 ans, 413 lauréats ont créé plus de 2 000 emplois dans ces quartiers.