Méthodologie : Enquête menée par Oxatis pour la 10ème année consécutive, du 16 novembre 2016 au 23 décembre 2016, sur plus de 2 100 e-Commerçants dont 430 répondants en France. La méthodologie, le processus de collecte et de traitement des informations ainsi que les résultats chiffrés ont été audités et validés par KPMG en janvier 2017.
L’e-commerce a cru de 14,6% en 2016; une entreprise sur deux a connu la croissance grâce à la vente en ligne et les 3/4 disent être rentables. Leur développement est porté par l’adoption massive du mobile, l’essor du click & collect, l’impact croissant des réseaux sociaux et le développement à l’international.
17% ont embauché au moins un salarié en 2016 contre 4.4% des entreprises dans le commerce traditionnel (Source INSEE). On peut estimer que sur l’ensemble des sites e-Commerce recensés en France (environ 200 000 selon la FEVAD) cela représente 34 000 emplois créés en 2016. 26% annoncent vouloir embaucher au moins une personne l’année prochaine. Ces intentions d’embauche représentent 52 000 emplois à créer en 2017, soit plus de 30% des créations d’emplois marchands en France en 2017.
La part des entreprises de plus de 5 employés qui vendent en ligne a augmenté de 10% en 2015 et de 15% en 2016; les e-Commerçants s’installent de plus en plus dans les communes rurales de moins de 20 000 habitants (81% en 2016 vs 76% en 2015) au détriment des grandes villes (19% en 2016 vs 23% en 2015). 48% affirment pratiquer la vente en B2B.
Le e-Commerce facilite également le développement des entreprises à l’international : 55% des e-Commerçants exportent déjà leurs produits contre seulement 12% de la totalité des entreprises françaises selon les derniers chiffres de la DGE.
80% disposent d’une version mobile de leur site e-Commerce: le nombre de sites réalisant plus de 10% de leur chiffre d’affaires sur mobile passe de 19% en 2015 à 52% en 2016. Le pourcentage des marchands utilisant les réseaux sociaux dans un but professionnel est de 83%: Facebook avec 79% d’e-Commerçants, loin devant Twitter (20%) ou LinkedIn (10%); Google+ perd près de la moitié de ses utilisateurs e-Commerçants.