L”étude fait le point sur la conjoncture 2024, dont les défaillances dont j’extraits des données sur les régions, renvoyant par ailleurs le lecteur à ce que j’ai publié en janvier à partir de la source Altares https://letowski.fr/17-de-defaillances-en-plus-au-regard-de-2023-soit-67-830-defaillances/.
L’intérêt de cette étude en ve qui me concerne est surtout l’analyse de la conjoncture 2024 et les perspectives 2025.
⇒ Les défaillances en région.
3 facteurs potentiellement explicatifs des défaillances sur les territoires : des cycles économiques plus ou moins amples selon les territoires, la spécialisation sectorielle, et le comportement des Urssaf.
5 régions sont très affectées à la fois quelque soit la taille des entreprises dont celle des PME : Aquitaine, Poitou-Charentes, Midi-Pyrénées, Ile-de-France ; la Picardie et la Haute-Normandie le sont davantage pour les PME.
3 régions sont épargnées : Limousin, Champagne-Ardenne Limousin et Lorraine.
Les entreprises des grandes villes sont plus concernées par les défaillances ; les PME y semblent plus fragilisées que celles implantées dans les petites villes.
⇒ Perspectives 2025
♦ Une croissance économique limitée en 2024 et 2025 (+1,1% / +0,9%), et des destructions d’emplois attendues en 2025 conduisent à la fragilité du tissu économique :
– Légère progression de la consommation des ménages attendue en 2025 (+0,9%), mais de faibles gains de pouvoir d’achat et un taux d’épargne toujours élevé,
– L’investissement des entreprises et des ménages serait de nouveau en recul, en lien notamment avec la hausse du coût de financement, le contexte d’incertitude et des perspectives économiques moroses,
– 40 000 emplois seraient détruits selon la Banque de France.
♦ 68 000 défaillances prévues en 2025 et environ 240 000 emplois menacés (léger reflux par rapport aux sommets de 2023 et 2024). et donc vers une stabilisation des défaillances pour les PME-ETI. Mais il y a lieu de prévoir un effet de rattrapage pour les plus petites structures, notamment les sous-traitants, le risque de non remboursement des PGE (7,5% des TPE ayant contracté un PGE sont à risque et la normalisation des assignations de l’Urssaf (qui touchent surtout des petites entreprises).